LE PASSE MUSICAL (et plus seulement rock!) DE REIMS et de la région CHAMPAGNE-ARDENNE
 

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LES SIXTIES : JACKIE ADAM - AIGLONS - LEO BERGER - BETONNEUSE BOYS ET LES MARTEAUX PIQUEURS - BIRYTHMES - JEAN BOURBON - CLO D'AIROLL - CORDES D'ARGENT - JEAN-CLAUDE DEVIOT - DIABLES ROUGES - JOCELYNE DORIAN - LE PERE DUVAL - SERGE FAMELART - FEADOWS - FOOL TOPS - FREDDIE JAEGGER - JOELLE GILLES - HOMESICK BLUES - LE JAM'S GROUP - GUY JOIRIS - JOKERS - DANIEL LALOUX - LIBERTYS - LIONCEAUX - JOHN LITTLETON - LORDS SONICS - LOUPS BLANCS - LUTINS - MARACAS - MEETERLINGS - MEMPHIS SLIM - MISTRALS - MISFITS - NATURE'S MISTAKE - NEW SOUNDS - LES OCTAVES - OMBRES - SYLVIE PATART - POP'S - JOSE PRADO - ROCKERS - NICKY ROGERS - SAMMY FRANCK - LES SAPHYRS - ANDRE SERGEOL - SONICS - SOUL SET - TITANS - VAGABONDS - LES VIBRATOS - MAURICE VITTENET - WIMPY'S - WITACKERS - ZODIACS

une histoire du GOLF DIABLE ROUGE


JACKIE ADAM : le boulanger de novy-chevrière, dans les Ardennes, sort vers 1968 son premier 45trs...deux autres suivront autour des années 80.
Ami d'André Verchuren, il joua quelques fois avec lui à Rethel.

45trs : pipeau & harmonica par Jackie ADAM

45trs : Entre deux fournées : Jackie Adam, son harmonica & son pipeau

d'la valse dans ma musette / 9 de julio // trompette-musette / l'important, c'est la rose

arrangements, instrumentation, chant : Bernard Poplineau
maquette pochette : J.L. Bailly

45trs : La détente du boulanger : Jackie ADAM & son harmonica

ave maria de Gounod / mon coeur est un violon // le p'tit bal du samedi soir / l'amour en héritage

piano (françois), basse (christian), prise de son & mixage (thierry & francis), mauqette pochette (michel)


AIGLONS : voir witackers
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LEO BERGER (et son ensemble) : orchestre musette. a repris marco, joël et serge qui ont joué dans les Mistrals.

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Bétonneuse boys et les marteaux piqueurs : groupe de Châlons-sur-Marne. son bassiste, Dan, a rejoint les Lionceaux.


LES BIRYTHMES : duo mixte de danse. adresse : 13, rue du colonel Fabien - Reims

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JEAN BOURBON (et son ensemble attractif) : adresse : 37, rue du docteur Moret (Dormans)


CLO D'AIROLL :

 

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LES CORDES D'ARGENT :


de g à d : Bob Mathieu (batterie - aussi dans les Lionceaux), roger soly (maintenant avec les lionceaux, guitare), ???, ???, ???

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JEAN-CLAUDE DEVIOT :

jean-claude deviot (orchestre musette)

nos doigts se sont croisés / à bientôt nous deux // ballade pour une trompette/come sinfonia

disque diapason / production jacques hodent (JH167)

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DIABLES ROUGES : groupe de reims 61-63 :

Jean-Claude Facchi (batterie)
Michel Sohier (chant/guitare)
Jacques Jenois (guitare)
Jean-Pierre Favreau (basse)


JOCELYNE DORIAN : toutes les infos sont sur cette page (cliquez ici) uniquement consacrée Jocelyne Dorian.

on peut également visiter ce lien : www.jocelynedorian.com

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LE PERE DUVAL : né en France, au Val d’Ajol le 30 juin 1918. En 1949, à peine ordonné prêtre (24 juillet 1949), il dirige la chorale d'une école de Reims où il est professeur de français.

toutes les infos sont sur cette page (cliquez ici) uniquement consacrée au Père Duval.

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SERGE FAMELART : accordéoniste, Reims.

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FEADOWS : daniel egistei nous donne ces informations :

1967
GUITARE : PATRICK CORSONIEKE
BASSE : DANIEL CHAMPAGNE
CLAVIERS : ALAIN DIZY ET CHARLES DELAFORGE
CHANT : DANIEL EGISTEI
GUITARE : PATRICE BERTAUX
BATTERIE : LIONEL WALBERT


FOOL TOPS :

avec Alain Vigneron. toutes les infos sur ce lien : http://theyardbirds.net/pages/fooltops.htm

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JOELLE GILLES : elle a été repérée à Reims par Les Champions qui l'ont fait monter à Paris pour enregistrer. Elle a joué avec Ghislain Koeberlé (et les Mistrals), et selon lui, "il fallait lui foutre un coup de pied au cul pour qu'elle chante"....

accompagnée par Clyde Borly et son orchestre :

ti pi dip pi dip / je n'ai pas l'âge // y'a que toi / tu ne peux pas savoir

disque Bel-Air - 1964

 

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GONTHIER : chanteur de "Chauny, que tu es jolie" sur un 45trs chez Barclay (on le voit sur la pochette poser à côté d'une pancarte de Chauny)

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LES HOMESICK BLUES : avec Philipe DRALET le coiffeur à la basse et gaspard à l'orgue (fils du restaurateur LA LORRAINE place d'ERLON). Ils faisaient du blues, du rock et des reprises des ROLLING STONES en anglais. Ils ont joué en première partie d'EDDY MITCHELL à CHALONS au cirque.

1967-1968 Philippe DRALET et Gaspard Allemany créent THE STICKLE-BACKS avec le bijoutier Michel BARRATO (batterie). Viennent les rejoindre Jean-Jacques GELLEE (des beaux-arts) et Lionel (guitariste de folk). Les répétitions du groupe ont lieu au Centre Saint-Exupery. Le groupe conservant ses éléments opte pour le nom HOMESICK-BLUES. Le groupe se produit le samedi 10 février 1968 à Saint-Ex : le répertoire est entre autre everybody need somebody to love, bien avant les Blues Brothers house of rising sun des Animals, nights in white satin des Moody Blues, gloria des Thems, i'm a man du spencer davis group-i put spell on you-hey joe-you keep me hangin on-stand by me-funky broadway-save me-etc., des titres des Stones...Ils font déjà dans le blues rock qui commence ailleurs en Angleterre...Reims c'est pas loin de Londre, les zicos vont chercher leurs boots et clarks là-bas le matos c'est déjà FENDER -VOX AC30- ce groupe tourne bien, fait au début les mariages des copains puis on les retrouve dans un lieu assez mythique du rock LE DANCING DU PORT à ANCERVILLE (55 MEUSE) le 26 mai 1968 et rebelote le 30 juin 1968 au même temple où sont programmés des groupes d'envergure nationale - c'est ensuite le relais des amis à Bazancourt le 8 juin 1968- AU BON COIN-COURVILLE 51- le 6 juillet 68- CELLIERS MASSE-REIMS le 2 avril 68 - ils font la première partie d'EDDY MITCHELL au cirque de CHALONS-SUR-MARNE. EDDY MITCHELL, présent mais prétextant qu'il n y avait pas assez de monde ne chantera pas et repartira dans sa bentley vers PARIS- plus tard le groupe se séparera.
Gaspard et Philippe rejoignent un très bon groupe de CHALONS : les Ventures. Jean-Jacques part avec le SOUL SET faire du rythm'n blues à noter que l'organiste Gaspard était un ami de Mennechet des LIBERTYS...Pour avoir d'autres renseignements sur ce groupe et des photos, contacter PHILIPPE DRALET (anciennement coiffeur 40 place du forum à REIMS) : il revoit Gaspard et Jean-Jacques.

Homesick Blues : Francis, guitare- Michel Wiss, batterie- Alain Cuinet, batterie.

"Un jour, à la même époque qu'homesick-blues je suis allé voir un concert d'un groupe au foyer SAINT EXUPERY à REIMS il y avait un bassiste - peut être le futur bassiste du soul-set- je n'en suis pas sûr - un batteur certainement JEAN MARC ROZE et un superbe guitariste THIERRY LIMARD ce garçon avait le look JIMMY HENDRIX et bien entendu jouait ses titres presque aussi bien que le maître - ces gens s'appelaient LES MISFITS ces trois la assuraient un max ARE YOU EXPERIENCED IN REIMS beaucoup plus tard on m'a dit que THIERRY était décédé dans un accident de voiture? Si cela est vrai il doit être en train de torturer sa strato quelque part avec le maître foxy lady Thierry je me souviens les avoir accompagnés en spectateur au GOLF-DROUOT et THIERRY avait dit dans le camion en arrivant a Paris "Paris nous voilà"- à peu près une citation comme ça."


LE JAM’S GROUP : toutes les infos sont sur cette page (cliquez ici) uniquement consacrée au Jam's Group.


FREDIE JAGGER : chanteuse accompagnée sur quelques concerts par les Mistrals. Imposé sur les concerts par Jean-Louis Remy.

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GUY JOIRIS (et sa jeune formation) (31, rue de Bizerte - Reims) : saxophoniste qui accompagnait beaucoup d'orchestres (dont les lionceaux) : on le retrouve avec Serge Lerique.


JOKERS : groupe de reims.

Jean-Marie Lecourtier nous écrit (avec une petite précision de la part de Guy Jaillet) :

"En 1964, les Jokers ont été finalistes du championnat de France de guitares électriques organisé par l'Union des Jeunesses Communistes de France (4èmes)

Le groupe de départ était composé de :

Gérard Durandet à la guitare solo
Patrice Bonnefoy à la guitare d'accompagnement
Christian Rodhain à la basse (décédé)
(et son frère Pierre ???)
Alain Fouquet à la batterie

Jean-Marie Lecourtier les a rejoint assez vite durant l'été 1964 avec son orgue Farfisa et son ampli Vox. AC 30 (ampli qui fonctionne toujours !) remplacés plus tard par une cabine Leslie760 et un Farfisa deux claviers VIP255)

Un peu plus tard, Jean Claude Mrozinski est venu les rejoindre avec son saxophone.

Au fil du temps, les Jokers ont animé de plus en plus de bals dans toute la région Champagne -Ardenne et l'orchestre a changé de nom pour s'appeler les WIMPY'S pendant quelques années et ensuite l'Orchestre Roger Chenot. dans les années 1970, Roger jouant très bien de l'accordéon et s'étant très vite mis à la basse.
Le frère de Jean Claude, Daniel Mrozinski (Chant - Trompette) a rejoint le groupe.... il y a eu quelques changements temporaires dus aux périodes de service militaire de chacun.
Un autre Saxo, Gérard, a rejoint l'orchestre pendant environ 2 ans.
C'est ainsi que James Leclère a remplacé Alain Fouquet et qu'après l'accident de James un autre batteur, Michel Visse (dit bou-boule. Michel VISSE était il y a encore peu percussionniste à l'orchestre philharmonique de Lyon) est venu aider l'orchestre temporairement pour ensuite reprendre ses études de musique classique de percussions qui l'ont mené dans les années 1980 au poste de "caisse claire" de l'orchestre philarmonique de Lyon.
Patrice Bonnefoy est toujours dans le milieu de la musique puisqu'il enseigne l'écriture musicale au Conservatoire National de musique de Reims.

Personnellement, à part une saison 75/76 où j'ai été l'organiste de PATRICK & MAJESTICS, j'ai donc joué de 1964 à 1975 ( et l'été 1976) avec pratiquement les mêmes musiciens. Pendant cette période, nous animions une centaine de bals par an dans toute la région....
Après l'été 1976, j'ai arrêté la musique en orchestre. En effet, mon activité professionnelle m'a fait parcourir le Monde pendant plus de 20 ans.
Mais je n'ai pas oublié la musique. Il n'y a pas très longtemps, j'ai fait l'acquisition d'un orgue Hammond à roues phoniques A100 de 1961 avec sa cabine Leslie de 1964.. le tout complètement restauré.... un vrai régal..... et je démarre des cours d'orgue classique sur console Cavaillé-Coll en région Parisienne.

Que vive la musique sous toutes ses formes !

Jean Marie Lecourtier

Et encore bravo pour votre site"



les prénoms vont de gauche à droite sur la photo.

cliquer ici pour accéder à un article sur "les Jokers à l'Olympia"

cliquer ici pour accéder à un article sur "la revanche des Jokers"


DANIEL LALOUX : Comédien, musicien, auteur en tout genre... Première médaille de tambour au Conservatoire de Reims.
Rémois ayant sorti l'unique disque carré (1963)...Il a en effet sorti un disque intitulé "carré", et joué avec Gong de novembre 1967 à avril 1970 (il a également assuré de nombreuses premières parties de gong et nico!)

GONG : NOT WHAT YOU THINK...CAMEMBERT ECLECTIQUE (1970, CD 1997)
-Café Montelieu démos
a) Take a little trip
b) Dynamite
c) It's the time of your life
d) Chelsa
e) Big city energy
-Garçon ou fille (alternative vers.)
-Dynamite / Goldilocks
-Rock & roll angel & Nightmare of Mr. Respectable
-Garçon ou fille (submix)
-Hyp hypnotise you (submix)
-Haunted chateua rehearsals
-Big city energy
-Gongwash indelible

Daevid Allen: guit, voc
Didier Malherbe: saxes, flutes
Christian Tritsch: bass
Gilli Smyth: voc
Rashid Houari: drums
Dieter Gewisser: violin
Daniel Laloux: horn, violin, bowed drum, voc

Enregistrements inédits du Gong "français", ameutant de plus en plus de musiciens de divers horizons et peaufinant ses envolées psychédéliques, à tendance fortement délurées !

A joué du horn, violin, bowed drum, et voix dans le groupe "GONG" de David AELLEN et avec Marion BROWN (free Jazz), le DRAME MUSICAL INSTANTANE, Yves HERVAN CHOTARD (Tambour 89 à la Villette).

Il a créé avec Joseph RACAILLE "MUSIQUE LEGERE SUR TERRAIN LOURD" à la Péniche Opéra, et "LE BRAME DES FOUS" Théâtre de la Potinière - Printemps de Bourges

J'ai trouvé son C.V. sur le net, je le mets donc a disposition : C.V. Daniel Laloux.

Daniel LALOUX (accompagné par Michel Colombier et son grand orchestre) - 7" 5 titres (1963 - Barclay)

Ode aux rémois
La petite girl
Le bon employé
Les jeunes filles du Luxembourg
La mouche

DANIEL LALOUX (orchestre : Alain GORAGUER)

guidi gada goudou / une fille brune sur la plage blonde // mùerci à madame la concierge / tortillez-vous

45T (EP 4 titres)
Label : Bagatelle 424530, distribution Philips
Pressage : FRANCE
Année : 196?

Ref nº: 7483322

Ci-dessous, les pages 38-39 du numéro 4 de Fluide glacial (1er trimestre 1976).
Deux chansons de Daniel Laloux, "la mouche" et "les jeunes filles du luxembuorg", y sont illustrées par Lucques. (merci à Sylvain Moreau pour ces documents)

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informations tirées d'un courrier que m'a envoyé J-P Fauchart :
"Les LIBERTYS (1964-1970) était une formation rock composée de Bernard Ridoux (batterie - maintenant en région parisienne), Gérard Lefèvre (basse - maintenant résident de l'Hérault) et Jean-Pierre Fauchart (alias Gaston, guitare + chant - également dans l'Hérault actuellement) : ils jouent toujours ensemble, ainsi qu'avec Jean-Pierrre Mennechet (clavier) ; le premier soliste (époque instrumentale - shadows, etc.) fut Alain Guyot (dit Bonny, guitare - il est maintenant avocat, à Reims), d'autres solistes se sont succédés de 66 à 70 (dont J-M Arbault)...

face A : la tyrolienne / l'orphelin
face B : promenade sous la pluie / ma liberté

disque diapason / production jacques hodent (JH176)

cruel sea / in the mood / cavalier du feu / sweet georgia brown

disque diapason / production jacques hodent (JH166)

 

Au cours de leur carrière, les Libertys ont donné 242 concerts (ce qui est assez énorme pour l'époque) et ont eu une influence sur la scène rock rémoise et de tout le nord de la France.
Les LIBERTYS ont toujours préservé leur autonomie (ce qui explique peut-être leur longévité : il faut savoir qu'à l'époque, comme maintenant, les groupes se faisaient et se défaisaient très vite) : ils n'ont jamais été sous contrat avec une major, contrairement aux Lionceaux. Ils ont cependant édité plusieurs 45 tours (mp3 à venir bientôt).

Leur 1er grand concert eut lieu à La Cerisaie (Reims) le 18/01/1964.
Les Libertys ont joué notamment dans les endroits suivants (entre parenthèse le nombre minimum de passages):
golfe diable rouge (6), la cerisaie (6), boulingrin, la foire de Reims(4, dont le 10/06/67 pour une émission de télé), foire de Lille, de nombreux bals : Fargniers (13), Montreuil, Nancy, Calais (le diabolic), Noyon (dancing le petit trianon), Laon, casino dancing Perathoner de Troyes (7), Dieppe (2), bal des jeunesses communistes à Epernay (le 02/05/70), super gala du club "le flambeau" avec Michel Polnareff( !) le 09/05/70..."
liste complète à venir.
"LES LIBERTYS faisaient texto et en anglais tout le répertoire des BEATLES"

 


J-M Arbault nous raconte
: "J'ai été membre des Libertys à partir de juin 1966 (guitare solo, chanteur) après le départ du guitariste solo d'origine au service militaire.

Je connais aussi les Loups Blancs, j'ai joué avec un des membres dans un autre groupe de Soissons : Les Titans.
J'ai donc été contacté par Jean-Pierre Fauchart en mai 66 pour intégrer Les Libertys, car malgré l'intégration d'un claviste (Jean-Pierre Mennechet) qui a particité au 2è 45 T, il leur manquait un guitar-solo/chanteur.

Come back ...

Originaire de LILLE, j'ai attaqué la guitare en 1957 après quatre ans de piano. En 1958, je crée mon premier groupe et j'entre dans une troupe avec qui je fais de nombreux podiums dans le Nord agrémentés de passages radio à Lille (ORTF - les radios libres n'étaient même pas un rêve). Je partage la scène de Sacha Distel, Colette Renard, Les 3 Ménestrels etc.
En 1960, le rock s'installe en France, je crée un groupe (Jan Ryma) avec qui nous écumons les dancings du Nord et de Belgique (voir photo)
En 1963 pendant mon service militaire à Soissons, je suis contacté pour fonder Les Titans, qui marchent bien dans la région : soirées, bals, guinguettes. Nous rencontrons souvent à Folembray le groupe de la base US de Laon qui nous influence. Après avoir vu les Shadows à l' Olympia avec Cliff Richard en 1964, nous voulons évoluer : c'est la phase II des Titans (voir photos).
Mésentente en 1965, je quitte le groupe et je tourne avec un orchestre de St QUENTIN qui passe tous les dimanches au dancing " Le Paris " à Fargniers.
Cette grande salle, citée par J.P. Fauchart, où passent Les Groupe de Reims, de Laon etc... dont Les Loups Blancs et Les Libertys...

A suivre..."



Les Lionceaux au Golf Drouot

LES LIONCEAUX (1961 - 1966) : Groupe qui a sévi dans les galas et autres tours de chants hexagonaux des années soixantes. Bref, c'était les années yéyé et Salut Les Copains !!! A l'époque, ils ont eu leur petite réputation : n'est pas backing band de Johnny Hallyday et Herbert Léonard qui veut. Le rock'n roll à Reims aurait-il commencé avec les Lionceaux ? C'est vraisemblable.
U*i*e**a* a réédité un double CD avec tous les EP des Lionceaux : c'est très bon, notamment les reprises des Beatles et des Kinks !
Le livre consacré à l'histoire des lionceaux est disponible en librairie.
http://www.leslionceaux.com

Jean-Pierre Gaillet a joué avec Les Loups Blancs avant de rejoindre les Lionceaux


"Chez Fandango, disquaire à Reims, rencontre avec le groupe « Les Pirates » le 29 octobre 1961. C’est le début de la période « yé-yé » et je ne sais pas encore que bientôt, je serai intégré au groupe de rock rémois «Les Lionceaux»" alain dumont.

LP
en direct du bilboquet - LP
45trs
je ne peux l'acheter / la nuit n'en finit plus - 45trs
je te veux tout à moi / le temps est long - 45trs
memphis slim - clap your hands - LP
quatre garçons dans le vent - 45trs
ton nom - 45trs
s.l.c. jerk / mon obsession me poursuit // merci l'amour / seul loin de toi - 45trs

Bob Mathieu a été batteur des Lionceaux de juillet 62 jusqu'à leur séparation fin 66. Aujourd'hui, il dirige un studio d'enregistrement où les Lionceaux "revival" ont enregistré leur nouveau CD.

 


JOHN LITTLETON : toutes les infos sont sur cette page (cliquez ici) uniquement consacrée à John Littleton.

on peut également visiter ce lien : http://membres.lycos.fr/johnlittleton


LORDS SONICS : selon f.l. : "j'était bassiste dans le groupe les lords sonics de Givet-Fumay issu des Milords de Fumay et des Sonics de Givet. Nous avions remporté un festival de rock à Tinqueux en 64 mettant en compétition les groupes du quart nord-est et suite à ça nous avons passé la soirée avec les Lionceaux au bar de l'est à reims chez Tonton. Nous avons par la suite enregistré un 45t (pour nous deux / le fuyard) en 1967 chez AZ Belgique (Selection record) sous le nom des Lords Sonics : chant :Alain Wautier, guitare : Pippo Santangelo, guitare : Michel Hatin, batterie : Pierrot Bosseau, basse : Francis Lacor"


écouter : pour nous deux / le fuyard

le morceau le fuyard est présent sur deux compilations pirates : ils sont fous ces gaulois #3 (france - 1999) et project blue #1 (italie - 1995)

historique par Francis Lacor :
"les sonics : début de la création du groupe 61-62
membres d'origine : Michel Domely (guitare) Alain Wautier (chant) Michel Lebrun (batterie) Marc Petrisot (guitare) Francis Lacor (basse)
nous jouons sur des postes de radio mis en série (pas d'amplis et pas de sous) et nous nous faisons connaître par des prestations gratuites pendant les entractes des cinémas locaux.
un saint : Robert Denis artisan dépositaire Sonneclair nous propose gratuitement ses services en nous sonorisant avec du materiel Bouyer qui devait faire 50watts à tout casser.
nous créons un club , trouvons une salle chez un curé sympa dans laquelle nous pouvons répéter, mais pour la création du club il nous faut un adulte (nous sommes tous mineurs) nous l'appellerons GG . ça marche du feu de Dieu !!! tout le monde vient de revin , fumay, même charleville pour venir au club des jeunes de Givet qui ressemble plus à une boite qu'à sa définition d'origine ça marche si bien que GG n'a pas envie de voir partir les sonics qui remplissent le club tous les dimanche.
à la dissolution de ce club nous nous rendrons compte que GG détenait un bon d'audition chez Barclay dont il ne nous a jamais fait part.
Robert Denis le sonorisateur Sonneclair nous présente au directeur de la société à Fourmie, ce dernier nous fournit des costumes du matériel et nous engage pour des grands prix cyclistes (le tour des ardennes , les grand prix de Fourmie, etc.)
nous jouons aux étapes sur un car podium avec super java le soir avec tous les organisateurs...et prestation des sonics sur leur demande!!
les temps changent : Michel et Daniel partent à l'armée ainsi que Marc! on engage Pippo Santangello un exellent guitariste, Manou Lopez un pro un peu saltimbanque debarqué de Toulon dans les Ardennes on ne sait trop comment, fondateur du groupe "les Missiles" (sacré dollard) ainsi que d'un batteur américain faisant son service aux Hauts Buttés près de Monthermé.
Le groupe est à son apogée, nous passons hors concours dans les festivals de rock de la région à charleville en Belgique et jouons régulièrement (contrats à l'année) au dancing de Najauge prés de Vireux.
reproblèmes Ray Davis repart aux Etats-Unis, Manou Lopez amoureux arrète la musique.




les Milords de Fumay sont dans la même situation que nous. je me joins à eux en tant que bassiste et chanteur pour un concours à l'hôtel de ville de Mézière , nous remportons ce concours.
des Milords il reste Michel Hatin et Pierre Bosseau (Guy Boutrois etant lui aussi parti a l'armée).
nous unissons les restes des Sonics et des Milords pour former les LORDS SONICS.
les Lords Sonics vont tourner principalement en Belgique, gagneront un festival de rock "Age tendre et tête de bois " à Hirson, finalistes sur 50 groupes dont les Witackers dont les supporters sont venus nous encourager à la finale.
en 67 un torréfacteur et propriétaire du dancing de Najauge nous sponsorise pour la réalisation d'un 45T nous l'enregistrons à Bruxelles en 67 (et non pas à Londres comme il est indiqué sur le disque) aux studios Selection. nous devons signer un contrat avec le manager Sandro Erbino pour enregistrer le deuxième disque en Belgique afin qu'il sorte en super 45 chez AZ en France. Vus les termes du contrat favorisants largement notre manager nous refusons de signer et continuons notre passion seuls, accompagnant des vedettes de passage dans les Ardennes comme Sophie Darel, Christie Laume, ou en première partie de Sacha Distel, François Deguelt..."
"les Sonics sont passés en première partie de Claude François et Sylvie Vartan à armentière dans le nord à la fête des nieulles"


"photo prise à Reims avant un concours (en plein air, mais je ne me souviens-plus ou) avec manou lopez et ray davis et
où nous avions été battus (et c'était justifié) à plate-couture par les Libertys"


les sonics avec ray davis

"deux photos du podium Pernod à Givet ou nous avons accompagné en novembre 1964 Sophie Darel à ses tous débuts(elle se déplaçait dans ses tournées avec ses parents) Christie Laumes (soeur de Théo Sarrapo, dernier mari d'Edith Piaf) ainsi que Pierre Perrin créateur du fameux "clair de lune à Maubeuge".
On peut y voir le début de l'installation sur le podium et sur l'autre photo les coulisses avec Robert Denis à la sono.
Pernod nous mettait en relation avec des vedettes de passage en Champagne-Ardenne afin de les accompagner et éviter ainsi le déplacement de musiciens professionnels"

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LES LOUPS BLANCS : de Reims

de g à d : Alain Réale, Jean-Charles Duchêne, Guy Follereau, Carmello Randazzo.

de g à d : Carmello, Alain, Guy, Jean-Charles

alain, guy, jean-charles, carmello

La Saga des Loups Blancs - 1963 - 1967
par Serge Lhuillier :

"quelle longue et belle histoire que celle du groupe rémois les loups blancs. cinq ans d'existence, de succès, ce n'est pas rien, surtout en ce début des années 60 où les formations disparaissaient aussi rapidement qu'elles étaient apparues.

guy follereau, pilier et âme des loups blancs fut présent du début à la fin, de la première prestation donnée au golf diable rouge au printemps 1963, jusqu'au concert d'adieu, le 11 juin 1967, en plein air, à Warmeriville. ce soir là, une page se tournait. "l'union" ne s'y trompa pas, en consacrant un émouvant article à ce rtiste évènement et en titrant "requiem pour les loups blancs".

pour beaucoup de jeunes rémois, cette fin était comme un symbole annonçant le crépuscule du temps insouciant de l'adolescence. restait le souvenir d'une aventure musicale riche de plus de 300 concerts : au golf diable rouge, régulièrement, mais aussi à châlons, Vitry, Epernay, et dans tous les buorgs marnais qui possédaient une salle des fêtes. ces samedis soirs-là, toute la jeunesse du coin se rendait au bal organisé par telle ou telle association, sportive ou culturelle, afin d'écouter et de voir les loups blancs qui passaient en attraction. à chaque fois, une trentaine de fans purs et durs venus de reims étaient présents, suivant le groupe partout où il se produisait. autant dire que le succès des loups blancs était assuré, l'ambiance également, au grand dam des adultes venus pour danser au son famélique de l'orchestre chargé d'animer le bal.

il en était de même à laon, saint-quentin, chauny, fargniers, tergnier, "au moulin" à vailly-sur-aisne, à "létape" à soissons, à romilly-sur-seine, au "kilt" à troyes, à charleville, sedan ou revin. le groupe écumait même la moselle, la meurthe-et-moselle, le nord ou le pas-de-calais. et puis, cerise sur le gâteau, en saison, les loups blancs étaient souvent invités au célèbre "chatam" du touquet.

si la seconde époque fut surtout rythm'n'blues et jazzy, la première vit guy, alain, carmelo, jean-charles et jean-pierre interpréter fidèlement et superbement le répertoire des stones. même leur jeu de scène y faisait référence, avec force sautillements et déhanchements. pour la petite histoire, jean-charles, dont les parents tenaient un salon de coiffure rue jeanne d'arc, apprenait lui aussi le métier de figaro, ce qui l'obligeait à arborer une coupe de cheveux très sage. qu'à cela ne tienne, avant de monter sur scène, il mettait une perruque style beatles. fidèles jusqu'au bout à la bande à Jagger, les loups blancs n'oubliaient pas non plus d'agiter frénétiquement maracas et tambourins pour rythmer "not fade away" "route 66" "around and around" "it'sall over now" "everybody needs somebody somebody to love" ou "off the hook".
ils régalaient également leur public avec les slows imparables qu'étaient "if you need me" "pain in my heart" "tell me" "heart of stone" "time is on my side".

musicalement, ils étaient au top. c'est ainsi qu'ils remportèrent de nombreux trophées, lors de concours ouverts aux formations régionales. ils furent les vainqueurs de l'incontournable kemesse de la première chance organisée à la Cerisaie en janvier 1964, devant les lutins et les cordes d'argent, deux autres groupes rémois, succédant aux lionceaux qui avaient triomphé l'année précédente. ils furent également sélectionnés avec les jokers pour représenter la région aux demi-finales du championnat de france des guitares électriques.

comme ils jouissaient d'une grande popularité, les inviter était pour les organisateurs de soirées festives un gage de réussite.

et puis, le temps faisant son oeuvre, les routes des uns et des autres se sont séparées, mais pour tous les protagonistes de cette épopée musicale les souvenirs restent et, dans leur coeur, les loups blancs sont toujours vivants.

jean-charles, après avoir repris le salon de coiffure de ses parents est parti aux Etats-Unis. Carmelo est à Lille. Jean-Pierre a longtemps fait partie de la joyeuse bande d'"hara-kiri". alain et guy sont toujours à reims. si le premier a raccroché sa guitare, le second n'a jamais cessé de baigner dans la musique, passant de la gratte à la basse, et du rock au jazz au sein de différentes formations. il est aujourd'hui membre du "swing time quintet". pour lui, 43 ans après, la passion est intacte.

il y avait dans l'ombre des personnes sans qui tout cela n'aurait pas été possible. M. Durand, qui tenait un magasin de musique rue du barbâtre, un homme affable et dévoué. daniel guerlin, qui a guidé les loups blancs à leurs débuts, leur apportant de judicieux conseils sur le plan artistique. il est par la suite devenu célèbre auprès des rémois amateurs de littérature en tenant la librairie familiale place droute d'erlon. dominique lesage, expert en sonorisation et qui a continué dans cette voie. jackie berroyer également natif du quartier maison-blanche, monté à paris, ex-fan des loups blancs devenu célèbre comme écrivain, chroniqueur, animateur et acteur.

un seul regret, mais il est de taille : il n'existe pas (ou plus) de documents sonores du groupe. alors, si par hasard vous possédez un témoignage "live" de la formation, n'hésitez pas à contacter le resposable du site. ce serait à la fois sympa et formidable."

première époque : 63-65
Guy Follereau (guitare/chant)
Alain Reale (guitare/chant)
Jean-Charles Duchene (basse/chant)
Carmelo Randazzo (batterie)
Jean-Pierre Gaillet (orgue)

deuxième époque : 66-67
Guy Follereau (guitare)
André Dazy (batterie)
Jean-Paul Bobée (guitare)
Michel Bigotte (basse)
Christian Rodhain (basse - ex-jockers)
Serge Moulin (chant)
William Sullivan (chant)
Paul Schwab (saxophone ténor)
Claude Marle (trompete)
Jean-Pierre Gaillet (orgue - de retour après un passage dans les lionceaux)

ont également poctuellement fait partie du groupe :
Jean-Marie Arbault (guitare - les Libertys)
Thierry Limar (guitare)
Gérard Chaboissier (basse)
Pascal Steve (orgue)
Jean-Michel Canot (orgue)
Alain Hattat (guitare - les Lionceaux)
Ghislain Koeberlé (guitare - les Mistrals, en remplacement de guy follereau)

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LES LUTINS :

groupe de reims, ayant participé à la kermesse de la première chance en 1964, avec les loups blancs et les cordes d'argent.

André Massy (guitare, décédé)
Jean-Louis Bolle-reda (basse)
Alain Caudroy (batterie, décédé)
? Deubelbeiss (guitare, décédé)


les Lutins (de gauche à droite) : Alain CAUDROY (batterie), André MASSY (guitare), Jean-Louis BOLLE REDAT (basse), * DEUBELBEIS (guitare)

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MARACAS (de 63 à maintenant) : rock. avec Gérard Sandy (de son vrai nom Santerre).

groupe créé en 1963 par Claude Samson (24bis rue du Mont d'Arène) : à lépoque : "jeune formation musette". Michel Sohier a joué de la guitare rythmique avec les Maracas.

ont répété derrière l'église Saint-thomas (rue du Mont-d'Arène)

www.orchestre-maracas.com


MEETERLING'S :

Eric Adany (dans le style de Salvatore Adamo) accompagné par Les Meeterling's

F... comme Femme // Et sur la mer/Mercy, Mercy, Mercy

Voxigrave - studio Steinway-Hall - Paris

guy jaillet nous écrit :

Fin 1968 / début 1969
Jean-Claude DALIGAULT - basse
Jean Paul ETHUIN – sax ténor – chant et tchatche
Guy JAILLET - orgue
James LECLERE - batterie
André MASSY - guitare
Michel RATTO – chant

A son retour de l’armée Dédé MASSY intègre les Meeterlings et Guy l’y rejoindra quelques temps plus tard après la disparition des Pop’s. Cette période sera mise à profit par les deux anciens Misfits pour reprendre de l’élan vers d’autres horizons non encore définis.
Jean-Claude, débutant à l’époque, ne sait pas encore qu’il appartiendra bientôt au Soul Set.
James quant à lui sera le batteur des Wimpys pendant plusieurs années.
Fils de Paul ETHUIN qui dirige alors l’orchestre de l’opéra comique de Paris. (excusez du peu !). Jean-Paul, saxophoniste et chanteur (remarquable) est doté d’un exceptionnel talent d’animateur qui trouvera ultérieurement à s’exprimer à titre professionnel.
Quant à Michel, (voir Michel d’Ormes) c’est la voix d’Adamo…à s’y méprendre…

Un disque a été enregistré par cette formation. La préparation de ce travail a été effectuée dans la salle du cinéma Opéra dans des conditions acoustiques parfaites.

Les meeterlings n’était pas un groupe neuf.
Il avait pas mal tourné, déjà et s’est ensuite perpétué pendant plusieurs années après la période ici évoquée.

cette photo a été prise le jour du mariage de dédé massy.
de g à d : Patrice Bertaux (le célèbre TAU, qui a joué un moment avec les Feadows avant de suivre assidument les Nature's Mistake...), André Massy, Guy Jaillet (assis), James Leclére (batterie).

de g à d : James Leclere, Michel Ratto, François Jacquet, Michel Hémes, Jean Michel Canot.

James Leclére, Michel Ratto, Jean Jacques Kraff, Dominique Noiret, Charles Delaforge.

selon Ghislain Koeberlé : "4ème : Jean-Paul Ethuin (sax)" (corrigé ensuite par James Leclère)

"Alain, le fameux accordéoniste de la place d'Erlon (et de la rue de Vesle), a fait partie des Meeterling's en 1978"
info prise dans l'hebdo du vendredi (décembre 2006, interview consacré à Alain)

"les Meeterling's ont fait des galas avec Johnny et Mike Brandt"


MEMPHIS SLIM :

Menphis Slim a également vécu à Reims il se produisait souvent au resto galerie Clairmarais (selon pascal b.).
En tout cas, un de ses albums (clap your hands) a été enregistré avec Les Lionceaux comme backing-band.

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MILORDS : de Fumay. voir les lords sonics

les Milords : Suzie
les Jimmy's Guitars : comète
les Gardians : gardanne organ
Michèle et ses Wouap : wouap-wouap

label : Président PRC.331 (radio monte-carlo)

prise de son : R.M.C. Renault et Proranzano

les milords sont présents sur un 45trs financé par Radio Monte-Carlo, en compagnie de trois autres groupes de l'époque.


LES MISFITS :

guy jaillet nous écrit :

LES MISFITS

A ses débuts, en 1964, ce groupe est ainsi composé :
Gérard CHABOISSIER – basse (ex guitariste solo des Vagabonds)
André DAZY – batterie (ex Vagabonds) une bête ! La classe absolue ! Très rapidement intégré au sein des Loups Blancs, courant 1965. A part Bob MATHIEU (les Lionceaux) il n’avait pas de rival dans la région.
Thierry LIMAR – guitare rythmique – chant
André MASSY – guitare solo – chant (ex Lutins)

Le groupe a continué à travailler avec un effectif plutôt évolutif :

1965 (juin / juillet)
Jean-Louis BOLLE-REDAT « Bobolle » - guitare Basse (ex Lutins) remplaçait Gérard CHABOISSIER depuis déjà quelques temps.
Guy JAILLET « Guytou » – batterie – chant (gamin de 16 ans issu du conservatoire)
Thierry LIMAR – guitare
André MASSY – guitare

MISFITS 1965

Le groupe se singularise par le fait qu’un de ses membres, Thierry, est un métis franco-américain, qui possède un look qui a pu faire penser à J. Hendrix, (à cette époque totalement inconnu en France). Il était doté d’une élégance naturelle et d’un charisme affirmé. Etudiant aux beaux arts il s’exprimait par le dessin et la peinture de manière remarquable. Nous gardons tous en mémoire le spectacle de ses doigts sur le manche de sa guitare et des sons qu’il en extrayait. Il faisait également preuve d’un instinct particulier, celui de découvrir des talents potentiels. Certains des musiciens de cette période ont ainsi été repérés avant même d’avoir mis un pied sur scène.
Bobolle s’est rapidement fait une tête à la Brian Jones avec une coupe de cheveux que l’on voyait peu dans les rues de Reims en ce temps là. Il ne passait pas inaperçu, tout comme la Fender Jazz bass sur laquelle il jouait et la façon toute personnelle qu’il avait d’allumer ses cigarettes…Un personnage ! Et qui captait souvent l’attention du public lorsqu’il était sur scène.
Les répétitions ont lieu à la bourse du travail, boulevard de la Paix (pas encore la maison des syndicats)
Le groupe se produit en divers endroits et en particulier au dancing « LE PARIS » à Fargniers, dirigé par le « père V. » dont les poignées de main étaient aussi généreuses que les cachets étaient maigres, à l’Etape à Soissons où les Misfits ont cassé la baraque et où pour la première fois un groupe a tenu la totalité du set (15 à 20 h) sans un seul morceau instrumental.
Au répertoire de ce jour là, notamment :
« My generation « (Who) chanté par Guytou, à la batterie : il était question de conserver le tempo alors que ce titre est chanté « en bégayant » !!!
« I’m talking about you » (Chuck Berry) morceau de bravoure de Dédé sans oublier des solos et un jeu de scène (parfois dos au public) que n’aurait pas reniés un Keith Richards au mieux de sa forme. Dédé avait déjà à cette époque composé un titre « Get away » qui s’intégrait au répertoire de la même manière que s’il avait été écrit outre Manche.
« A well respected man » (Kinks) que Bobolle devait chanter sur scène, ce qu’il a refusé de faire le moment venu, contraignant Guy à improviser un texte en yaourt , alors qu’il y avait, au pied de la scène, quelques jeunes américaines bien réjouies… Ambiance !

Pourtant les textes anglais étaient précis et appris scrupuleusement quand c’était possible, en particulier lorsqu’un étudiant américain ami de Thierry, Bill POWELL, qui passait régulièrement ses vacances à Reims corrigeait nos relevés de textes approximatifs et nous grattait les paroles de tout le répertoire prévu.
« Little by little » (Stones) et autres rhythm n’ blues chantés par Thierry avec un phrasé à la Jagger et un accent très américain. Accent qui nous transportait outre
Atlantique lorsqu’il annonçait les titres à bosser en répétitions. On se souvient de la manière inimitable qu’il avait d’abréger le titre d’un morceau de Chuck Berry « Roll over Beethoven » en un « Roulov » uniquement compréhensible par les initiés…
« Satisfaction » interprété avec, déjà, ce qu’on appelait une pédale de saturation et un break de batterie original.

Charles DELAFORGE – orgue – remplace André MASSY à la suite de son départ à l’armée. Voilà une institution qui va beaucoup contribuer à faire boiter les groupes de rock.
Avec Charles, en même temps qu’un pianiste de formation classique, c’est un vent de folie qui entre dans le groupe : micros utilisés pour frotter les claviers, les cymbales et les manches de guitares (à la grande joie des sonorisateurs !) Larsen provoqué, mises en scène psychédéliques qui préfiguraient ce qui se produirait ultérieurement, pour ce garçon, dans les groupes par lesquels il serait appelé.

1966 (septembre)
Guytou remplace Bobolle à la basse faute de trouver un bassiste disponible alors qu’un jeune batteur plein de promesses, se décidait timidement à frapper à la porte :
Jean-Marc ROZE – qui donc remplace Guy à la batterie.
Michel TAYMONT (les Lionceaux) a dit de Jean-Marc « celui-là ! Est vraiment un batteur carré ! ». Un compliment comme ça, cela ne s’oublie pas ! Et quarante ans plus tard Jean-Marc est toujours un batteur carré. (Allez écoutez ça sur son site, vous verrez ! www.tagar-legroupe.fr/).
Souvenir de sets très « soul » donnés au Jockey, avec l’aide de Dan REGNAULT et la rencontre avec Dan DUBOIS (les lionceaux) qui avait adapté un trépied à sa guitare basse afin de la tenir verticalement (comme une contrebasse…)
Un soir, à propos d’une obscure histoire de jupons Thierry s’est pris une bouteille de Veuve Clicquot sur la tête. Hospitalisation d’urgence, points de sutures… »
C’était ça aussi le rock des sixties
Vers la fin de l’année, Alain REALE (ex Loups Blancs) – guitare - remplace Charles, parti avec les Rockers d’Epernay et offre un peu d’équilibre et de sérénité aux autres en même temps qu’un accompagnement de guitare fin et solide à la fois.

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MISTRALS : toutes les infos sont sur cette page (cliquez ici) uniquement consacrée aux Nature's Mistake.


NATURE’S MISTAKE : toutes les infos sont sur cette page (cliquez ici) uniquement consacrée aux Nature's Mistake.

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NEW SOUNDS :

1965-1966 : ils se produisaient dans les fêtes de patronage.

jean-marc roze : batterie
françois steffen : guitare solo
michel dehu : guitare basse
charles delaforge : clavier
rico : chanteur
georges milet : chant et harmonica
daniel dehu : guitare rythmique

François STEFFEN nous dit :
"Copains du quartier Saint André, nous avons monté ce groupe par amitié et grâce à la paroisse St André nous avons bénéficié d' une salle de répétition gratuite. Nos prestations n' étaient pas terribles, mais nous tentions des interprétations des Rolling Stones et de Chuck-BERRY . Nous partagions le seul amplificateur du groupe (acheté en commun) et Jean-Marc tapait sur une caisse claire et une grosse caisse rachetée à une fanfare et modifiée pour l' occasion.
Le groupe s' est disloqué avec le départ de JM-ROZE pour le Jam's Group...Daniel a persévéré un peu
avec Jean-Claude DALIGAULT (basse), Michel GAILLAUX (batterie)...Puis un peu plus tard avec Thierry LIMAR et JM ROUBACH (batterie) (il était passé à la basse)

une vue de l' orchestre : de gauche à droite en bas de la scène Michel à la basse, le batteur masqué (je crois que Jean-Marc nous avait quitté et c'est Michel Gaillaux qui officie), Rico au chant (Francis GOUILLIER dans le civil), Daniel à la guitare, et François au clavier (Orgue philicorda génèreusement prêté par Charles DELAFORGE...Merci Charles!)

Une vue de la salle comble (normal on avait bouclé les portes pour eviter toute tentative d' évasion...)
C'est durant ce dimanche après-midi dans la salle paroissiale "FERRAND" (après les vèpres) que Thierry LIMAR a brûlé sa "GUILD" qu'il venait d'acheter (une mode était lancée...) et c'est également ce jour là que Guitou (Guy JAILLET himself) est devenu définitivement sourd (Guy si tu peux encore me lire...meilleurs souvenirs!!)"

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LES OCTAVES : "le plus ancien groupe français (nous avons 3 mois de plus que Tri Yann)"

toutes les infos sont sur cette page (cliquez ici) uniquement consacrée aux Octaves.

on peut également visiter ce lien : www.lesoctaves.com

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LES OMBRES : groupe de Laon. avec Bruno Arrigoni, guitariste solo qui les a quittés pour les Lionceaux. Michel Sohier y a joué de la guitare rythmique.


les ombres en 1964 (de g à d : bruno arrigoni puis ???, ???, ???)


SYLVIE PATART : La fille de Jean Patart, ici dans un registre yéyé plutôt pas mal, pour ce qui semble être son unique disque...

les fleurs de boum / c'est toi // les choses de l'amour / guantanamera

accompagnée de l'orchestre A.J. Dervaux (réalisation Jean Patart)

production SIMM - 45101

 


LES POP’S :

 



à droite : josé fernandez

guy jaillet nous écrit :

LES POP’S

1967 / 1968
José FERNANDEZ (ex Mistral) – guitare – basse
Guy JAILLET – basse – orgue - chant
Thierry LIMAR – guitare - chant
Jean-Marc ROZE – batterie – chant

Les Pop’s ??? Le groupe «le plus snob de Reims» ont dit certains.
Costumés en bleu marine dans le style Carnaby street, vestes cintrées (sans problème alors, le plus lourd du groupe devait peser dans les 50 kilos), pantalons pattes d’éph, les Pop’s se produisent deux jours de suite aux régates rémoises. Beaucoup d’inquiétude des organisateurs le premier jour ! Il y a tellement de monde (1000 personnes pour 300 places) qu’on n’est pas certain que le sol, à l’étage, va résister. Mais tout ira bien, «with a little help from my friends» (chantera Jean-Marc).
A l’Ermitage le 13 janvier 1968, noir de monde, une chaleur à crever ! A la fin du set chaud, chaud, chaud, la route est verglacée et le retour à Reims est frigorifique et glissando…

Le groupe évolue en deux formations simultanées : l’une, deux guitares, basse, batterie, reprend un répertoire rock, l’autre : Guitare, orgue, basse, batterie lorgne vers la musique produite à Memphis que l’on appelait « Rythm n’ blues » et pas encore soul music. C’est en vue de cette double formule que Guy a racheté à Jean-Pierre GAILLET (les Lionceaux) un petit orgue suédois avec un très gros son.
Dans le même temps Jean-Marc achetait auprès de Bob MATHIEU (les lionceaux) une cymbale ride que ce dernier tenait du batteur qui avait enregistré, avec cette gamelle, le célèbre pénitencier de Johnny…
A plusieurs reprises les nouveaux qui commençaient dans le métier ont rencontré les anciens (les lionceaux) qui étaient au bout de leur route de groupe. C’est toujours triste un groupe qui meurt, puisque c’est aussi une aventure humaine qui s’interrompt...

Après quelques mois, en particulier au moment de l’appel de Thierry sous les drapeaux (encore !) les Pop’s vont évoluer vers une nouvelle configuration.

José FERNANDEZ – guitare
Guy JAILLET – orgue - chant
Lény KOWALSKI – sax ténor
Gérard NESBY – basse
Jean-Marc ROZE – batterie

Cette nouvelle formule privilégie la soul music, avec un Lény qui venait de Soissons et possédait dans son ténor la sonorité de Stan Getz.
Un fameux concert aux salons Degermann, à guichets fermés.
José a pris toute sa place de leader du groupe et joue dans le style de Steve Cropper. Le groupe sonne un peu comme Booker T and the MG’s
A l’occasion de chaque set, Guy et Jean-Marc proposaient une improvisation sur le thème de Summertime et c’était toujours un moment de pure osmose musicale entre les deux complices.
Gérard NESBY (Néness) métis franco américain, un vieux copain du temps passé, a pris le poste de bassiste. Il est tellement méticuleux que la basse est quotidiennement nettoyée, astiquée et même parfumée à la violette ! Très agréable sur scène !
Le groupe se déplace à bord de deux DS 19 Citroën (les Mercédès d’alors), la classe ! L’une est conduite par un certain Jean-Claude PATIN, «salut l’Ami !».
Une fin d’après midi lors d’un déplacement à Saint- Dizier. Le matériel et les musiciens sont entassés dans ces deux caisses.
Sur une route rectiligne (heureusement), 160 à l’heure, éclatement à l’avant droit ! Silence complet dans l’habitacle, personne ne remue, des morceaux de pneu volent de part et d’autre du véhicule, ça paraît interminable, et le bruit ! Angoissant ! Mais la voiture reste stable, puis elle s’arrête, enfin. Néness tenait le volant, il n’a pas freiné, il s’est efforcé de maintenir la trajectoire de la voiture jusqu’à son arrêt. Ce jour là, il nous a sauvé la vie.
Cet événement était un funeste avertissement pour lui, mais qui aurait pu se douter...

Quelques temps auparavant, à l’occasion d’un défilé de mode aux grands magasins Saint Jacques où nous assurions l’ambiance musicale, nous rencontrons Gérard POVILLON, pianiste, qui accompagne son frère Claude, auteur compositeur interprète (et quel interprète !)
Sylvie VARTAN est la marraine de cette matinée « Fashion » qu’elle doit présider ; mais elle omet de venir. Qu’importe ! La rencontre avec Gérard va laisser des traces dans la mémoire de quelques futurs membres d’un groupe qui se souviendra de cette rencontre au moment de se construire : « Nature’s Mistake ».


JOSE PRADO :

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LES ROCKERS : groupe d'Epernay.


NICKY ROGERS :

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SAMMY FRANCK : chanteur de charme. un 45trs.

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LES SAPHYRS : 1967-1978

deux 45trs, un LP.

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ANDRE SERGEAL : chanteur fantaisiste (adresse : 6, rue tronsson-Lecomte - Reims, puis, 8, allée Charles Gounod - Reims - Wilson).

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SONICS : de Givet. voir les lords sonics

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LE SOUL SET : avec deux membres de Pictures of life.
période rythm'n blues. ils passaient a la foire de REIMS faisaient des galas dans l’Aisne, les Ardennes, la Meuse, et bien sûr la Marne.
Charles Delaforge, organiste des Rockers-Epernay, à la fin de ces derniers, crée le Soul-Set, ce Charles ressemble à une star de l’époque de Hair, JULIEN CLERC.
Bonjour les groupies, en plus c’est un monsieur de l’orgue -hammond b3 -cabine Lesly.
A noter que ce genre de matos est difficile à transporter, surtout dans les escaliers hélicoïdeaux, ceux qui l’ont accompagné sont tous maintenant chez DEMECO avec le petit cheval.
A Reims à cette époque deux supers organistes Gayet –LIONCEAUX et Delaforge, suivis de près par Mennechet –LIBERTYS, tiercé dans l’ordre, plus Gaspard Allemany.
LE SOUL-SET, c’est un organiste créateur du groupe, donc CHARLES, un guitariste télécaster Korceniek, un bassiste, un batteur très jeune et très bon, une trompette très bonne, représentant chez FAGOR, « chez fagor on a chaud au corps », et un sax, plus un chanteur Vanrech ‘’ orthographe à revoir’’ mais en phonétique ça le fait et pour transporter tout ce joli monde un beau TUB CITROEN, rallongé svp, une véritable pièce de musée.
DELAFORGE est toujours devant, à coté du chauffeur, bien sur c’est Le Boss. Un jour c’est là ou çà se complique, le groupe doit jouer à AMAGNE, à coté de RETHEL, au café de la gare, SONO EN PANNE.
Charles lance un sos à Gellée, chanteur d’Homesick-blues, « la fourmi n’est pas prêteuse c’est la son moindre défaut », mais enfin n’ayant rien à faire ce jour là accompagne avec sa sono POWER la cigale.
Comme un malheur n’est jamais seul il y a un autre couac et c’est Gellée qui se retrouve à chanter à AMAGNE, donc dépannage ‘’ sono-chanteur’’, je crois que Vanrech était souffrant ce jour là.
POWER- ce matériel était fabriqué à TOURS par les Ets BOUVIER ‘’-tv-électro ménager ‘’ dont le fils avait un magasin de musique, 10 rue Condorcet, en face de la gare routière, derrière l’église ST JACQUES.


Le soul-set c’est du rhytm n’blues -Green Onions- Soul Fingers - répertoire OTIS REDDING et comme maintenant ils ont deux chanteurs, on fait SAM AND DAVE et JAMES BROWN, il y en a un c’est Otis et l’autre c’est James, ça tourne beaucoup, bien sûr y a du monde à payer dans cet orchestre et LE TUB CITROEN consomme pas mal, on les voit dans un autre lieu mythique du rock à LAON. LE FRANCO BELGE, à coté du pont, ils écument toutes les salles des fêtes de la région et font la FOIRE DE REIMS, c’était à cette époque, à la Patte d’Oie, à coté du cirque le Manège.
Ils font la première partie de VIGON (voir documents 1 et 2), anecdote le pianiste de Vigon était MICHEL JONASZ, c’était le 13 avril 1969, il y a 36 ans, comme le temps passe.

juin 1969 le soul set a la foire de Reims

A cette époque les zicos de Reims trouvaient leurs fringues chez RANDALL, 148 rue de Vesles, LE FER DE LANCE DE LA MODE. Le patron aidait les groupes en participant aux frais d’imprimerie d’affiches IMPRIMERIE COULON REIMS.
Le Soul Set n’a pas duré longtemps, on commençait à écouter, JOHN MAYALL, période blues anglais et Ten Years After d’Alvin Lee ‘’vu à l’Usine longtemps après’’ le guitariste qui a dix doigts à chaque main.

22 mars 1969 Soul set au Vendangeoir Sainte Hélène à Cumières avec les Mistrals version RNB-
13 avril 1969 Mailly champagne avec Vigon
10 MAI 1969 Nuit LTE Roosevelt aux Salons Degermann à Reims
24 mai 1969 concert à Nouzonville 08
2 juin 1969 à 21h Podium ORTF ‘’ télévision ‘’ Foire de Reims


LES TITANS :

Paul Schwab - saxophoniste
Jean-Claude – batteur
Jean-Marie Arbault– guitare et chant
Jean-Paul Bobée (Bob) – guitare
Mike Dale - guitare basse

groupes de Soissons, ayant vu passé dans ses rangs J-M Arbault avant qu'il ne rejoigne les libertys.

les titans en 1963

 

les titans en 1965

j'ai reçu ce message le 28 mai 2007 du bassiste des titans :

"Je m’appelle Mike Dale. J'était un soldat anglais à Margival (près de Soissons) entre 1964 et 1965.

J’ai joue de la guitare basse pour Les Titans pendant cette periode. Par example – chaque samedi soir à la Guingette de Vailly-sur-Aisne et les dimanches à St. Quentin

La photo de 1965 que vous mettez sur l’internet a été prise à Soissons pour la publicité et je suis entre Paul et Jean-Claude. Donc vous pouvez imaginer comment j’etais stupéfié de le trouver sur l’internet.

Je sais que Jean-Claude avait travaillé dans la magasin Kodak à Soissons et que Paul a déménagé à Fere en Tardenois. Autrement que cela, j'ai complétement perdu le contact.

Je vous remercie de toute coeur d’avoir mis les orchestras du moment sur l’internet - c'était un moment merveilleux de tout voir."

Quand les Titans se sont dissous, Bob est parti jouer avec les Loups Blancs à Reims, avec qui Jean-Marie Arbault joué occasionnellement avant d'intégrer Les Libertys.


LES VAGABONDS :

francis lacor nous écrit : "j'ai retrouvé dans une coupure de presse le nom des Vagabonds de Reims si mes souvenirs sont bons les Vagabonds jouaient principalement des reprises des Shadows et l'un de leur membre guitariste etait Jean Boutrois, le frère d'un des guitariste des Milords de Fumay qui faisait ses études à la fac de Reims.
Guy Jaillet m'a fait parvenir cette photo des vagabongs : "de gauche à droite : André DAZY, Jean BOUTROIS, Gérard CHABOISSIER, (nom et prénom du bassiste oubliés)
au pied de la scène tout prêt de la batterie, le chanteur des Vagabonds (nom oublié)"

Et si ma mémoire est toujours fidéle le batteur des vagabonds (dont je ne me souviens plus le nom) a enregistré un disque avec Ronnie Bird (où va-t-elle) Ronnie Bird qui a fait une carrière exemplaire notament aux etats-unis. je te ferais parvenir cet article ou l'on parle des Vagabonds de Reims et que tu ne dois pas avoir en reference"

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LES VIBRATOS : formation rythmique.
Jean-Claude Martinval (adresse : cité belle-idée, Romilly-sur-Seine (Aube). tél : 3-41!)

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MAURICE VITTENET : professeur d'accordéon à Reims. Il figure nottamment sur des disques avec Pepette et Jocelyne Dorian.

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WIMPY'S : James Leclére nous écrit : "en 1969 je me marie et je quitte les meeterling's pour aller jouer avec les Wimpy's : accordéon et basse Roger Chenot, accordéon et chant Daniel Mrozinski(le frére de Claude), Patrice Bonnefoy à la guitare, Jean Marie Lecourtier à l'orgue et moi-même à la batterie. Le 16 septembre 1973, nous étions à VOUZIER pour la soirée de l'UCIA, au retour il m'arrive un trés grave accident de voiture qui a bien failli me couter la vie. Je reste deux ans sans jouer dans un groupe, en 1976 l'orchestre TYPICO RYTHM me contact et je joue avec eux pendant un an (je n'ai pas de photos à joindre). Le style de musique ne me plaisait pas trop."

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WITACKERS :

un ami / hello josephine // jusqu'à la fin du jour / c'est fini (45trs - disque sonotec - 1966)

3 morceaux issus de ce disque sont présents sur les compilations pirates 33trs ô toi beatnick et CD psychegaelic et une compilation officielle 33trs génération perdue (une production du magazine juke box)


Les Witackers étaient de Revin : les fréres Francois dont le père tenait le dancing le Domino à Revin en faisaient partie. Ils ont enregistré ce disque à peu-près à la même période que les lords sonics...

selon f.l, des lords sonics : "ces gars valent le coup d'être connus et reconnus : les Witackers étaient tout le contraire de nous : nous étions tous mineurs ou presque à l'époque (21 ans obligent), nos parents à nous sonics étaient réfractairesà l'idée que nous jouions du rock alors que les parents des Witackers (alors les Aiglons) les obligeaient à répéter !!! je voudrais citer une anecdote pour montrer leur bon coeur et l'amitié de cette époque : nous devions (les sonics) faire un spectacle à Armentière dans le nord et avions peu de matériel, en fait il nous manquait un ampli guitare que nous n'avions pas les moyens d'acheter ni de louer pour la bonne et simple raison qu'il n'y avait pas de loueur !! nous sommes montés avec un collégue à Revin voir les Aiglons-Witackers que nous connaissions (je voudrais saluer au passage Ange Garcia) et qui nous ont prété gratuitement (au grand dam de leurs parents et grands-parents) un ampli guitare Davoli qui a resolu tous nos problèmes alors, encore maintenant merci aux Witackers en espérant avoir de leurs nouvelle, car c'etait un super-groupe et ils l'ont prouvé"


Les Zodiacs :


Alain Dumont, ex-lionceau m'a parlé de quelques groupes : "les Cordes d'Argent, les Loups Blancs, les Mistrals, les Zodiacs ou encore les Libertys. Ces groupes ont croisé les Lionceaux dans des concours organisés notamment à la salle des fêtes, rue Gambetta (aujourd'hui le magasin Ch*mp**n) ou à la Cerisaie (Moon Light). Les musiciens allaient aussi d'un groupe à l'autre : Bob, le batteur des Lionceaux était avec les Cordes d'Argent, et Jean-Pierre, le clavier des Lionceaux, était avec les Loups Blancs. Un groupe de Châlons en Champagne s'appelait "Bétonneuse boys et les marteaux piqueurs", et son bassiste, Dan, a rejoint les Lionceaux, comme Bruno, un guitariste solo qui a quitté "les Ombres" de Laon pour les Lionceaux. C'est vrai que les Lionceaux étaient les premiers à Reims, et si d'autres ont suivi, chacun souhaitait rejoindre le groupe "vedette", surtout après le passage au Golf Drouot (le 1er juin 62)."


LE GOLFE DIABLES ROUGES DE REIMS :
selon J-P Fauchart : "C'est là que nombre de groupes (les Libertys notamment) ont fait leurs premiers pas : c'est là que se recrutaient les fans les plus ardents, c'est là encore que les orchestres essayaient leur nouveau répertoire, leur nouveau style. C'était vraiment le temple du yé-yé : le public y était en effet partisan des rocks les plus braillés, et pas tellement de la musique. De fait, beaucoup d'orchestres lui doivent beaucoup."

selon Serge Lhuillier : "au tout début des années 60, une bande de copains et de copines de 13, 14 ans, "dans le vent" comme on disait alors cherchait un local pour organiser des surboums, le dimanche après-midi bien sûr, car leus parents e les autorisaient pas à sortir le samedi soir. le patron d'un café de l'avenue de laon (le café "mon plaisir", dans le quartier trois fontaines) accepta de leur louer l'arrière salle de son établissement. malheureusement (ou heureusement pour la suite des évènements), le bistrotier quelques mois après décida d'installer un billard là où les jeunes se réunissaient. alors, dominique lesage et claude moreau, rejoints par jean-claude facchi, jacques jenois, thierry vinchon, annick callarec (dite sylvie) et tous les autres se mirent en quête d'un nouvel endroit...ce fut "le select" (aujourd'hui l'échiquier, puis le versus, avenue jean-jaurès, juste à côté du cinéma "eden". rapidement ils s'aperçurent que le batiment spacieux qui pouvait recevoir 200 personnes paraissait démesuré par rapport à leur petit nombre. ils eurent la bonne idée d'y inviter leurs camarades d'école. le succès fut immédiat. les nouveaux venus trouvèrent ça super et le firent savoir autour d'eux. le golf diable rouge (clin d'oeil au fameux golf drouot parisien) était né, devenant le lieu mythique de la jeunesse rémoise. nous étions en 1962. l'année suivante les patrons du "select" décidèrent d'en faire un dancing.
pas découragé, la bande du golf repris son baton de pélerin et émigra à tinqueux, dans u préfabriqué, à l'endroit de l'actuelle poste. tous les habitués suivirent et la fête continua...
1964, dernière étape, direction la salle des régates rémoises, au bord du canal, là où se trouve dorénavant le palais des congrès. chaque dimanche c'était la ruée, la cohue. les organisateurs étaient encorepresque tous ceux d'origine. les disques qu'ils passaient étaient ceux qui plaisaient alors aux adolescents et adolescentes. un professionnel s'occupait des problèmes de sonorisation, ce qui était appréciable surtout pour les groupes qui se produisaient en live chaque semaine : les lionceaux, les jokers, les loups blancs, les mistrals et autres misfits.
le prix d'entrée était modeste et en plus les minets pouvaient faire la connaissance de jolies minettes locales et réciproquement époque bénie, celle du temps des copains et des trentes glorieuses.
hélas, toutes les aventures ont une fin, même les plus belles. le golf ferma ses portes en 1965 : la dernière soirée se déroule en présence d'albert raisner (de la célèbre émission "âge tendre et tête de bois") avec le gruope "les lionceaux". comme le chantait sylvie vartan en parlant de ses anciens flirts : ils vont se marier, je ne les verrai plus..."

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