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LES SIXTIES : JACKIE
ADAM - AIGLONS -
LEO BERGER - BETONNEUSE
BOYS ET LES MARTEAUX PIQUEURS - BIRYTHMES
- JEAN BOURBON - CLO D'AIROLL
- CORDES D'ARGENT - JEAN-CLAUDE
DEVIOT - DIABLES ROUGES - JOCELYNE
DORIAN - LE PERE DUVAL - SERGE
FAMELART - FEADOWS - FOOL
TOPS - FREDDIE JAEGGER - JOELLE
GILLES - HOMESICK BLUES - LE
JAM'S GROUP - GUY JOIRIS -
JOKERS - DANIEL LALOUX - LIBERTYS
- LIONCEAUX - JOHN LITTLETON
- LORDS SONICS - LOUPS BLANCS
- LUTINS - MARACAS - MEETERLINGS
- MEMPHIS SLIM - MISTRALS
- MISFITS - NATURE'S MISTAKE
- NEW SOUNDS - LES OCTAVES
- OMBRES - SYLVIE PATART
- POP'S - JOSE PRADO - ROCKERS
- NICKY ROGERS - SAMMY FRANCK
- LES SAPHYRS - ANDRE SERGEOL
- SONICS - SOUL SET - TITANS
- VAGABONDS - LES VIBRATOS
- MAURICE VITTENET - WIMPY'S
- WITACKERS - ZODIACS
une histoire
du GOLF DIABLE ROUGE
JACKIE ADAM
: le boulanger de novy-chevrière, dans les Ardennes,
sort vers 1968 son premier 45trs...deux autres suivront autour des années
80.
Ami d'André Verchuren, il joua quelques fois avec lui à
Rethel.
45trs : pipeau & harmonica
par Jackie ADAM |
|
45trs : Entre deux fournées
: Jackie Adam, son harmonica & son pipeau
d'la valse dans ma musette / 9
de julio // trompette-musette / l'important, c'est la rose
arrangements, instrumentation,
chant : Bernard Poplineau
maquette pochette : J.L. Bailly |
|
45trs : La détente du
boulanger : Jackie ADAM & son harmonica
ave maria de Gounod / mon coeur
est un violon // le p'tit bal du samedi soir / l'amour en héritage
piano (françois), basse
(christian), prise de son & mixage (thierry & francis),
mauqette pochette (michel) |
|
LEO BERGER (et
son ensemble) : orchestre musette. a repris marco, joël et serge
qui ont joué dans les Mistrals.
[top]
Bétonneuse
boys et les marteaux piqueurs : groupe de Châlons-sur-Marne.
son bassiste, Dan, a rejoint les Lionceaux.
LES BIRYTHMES :
duo mixte de danse. adresse : 13, rue du colonel Fabien
- Reims
[top]
JEAN
BOURBON (et son ensemble attractif) : adresse : 37, rue du
docteur Moret (Dormans)
CLO
D'AIROLL :
[top]
LES
CORDES D'ARGENT :
de g à d : Bob Mathieu (batterie - aussi dans les Lionceaux),
roger soly (maintenant avec les lionceaux, guitare), ???, ???, ???
[top]
JEAN-CLAUDE DEVIOT :
jean-claude deviot (orchestre
musette)
nos doigts se sont croisés
/ à bientôt nous deux // ballade pour une trompette/come
sinfonia
disque diapason / production jacques
hodent (JH167) |
|
[top]
DIABLES
ROUGES : groupe de reims 61-63 :
Jean-Claude Facchi (batterie)
Michel Sohier (chant/guitare)
Jacques Jenois (guitare)
Jean-Pierre Favreau (basse)
LE PERE DUVAL : né
en France, au Val d’Ajol le 30 juin 1918. En
1949, à peine ordonné prêtre (24 juillet 1949),
il dirige la chorale d'une école de Reims où il est
professeur de français.
toutes les infos sont sur cette
page (cliquez ici) uniquement consacrée au Père
Duval.
[top]
SERGE FAMELART
: accordéoniste, Reims.
[top]
FEADOWS :
daniel egistei nous donne ces informations :
1967
GUITARE : PATRICK CORSONIEKE
BASSE : DANIEL CHAMPAGNE
CLAVIERS : ALAIN DIZY ET CHARLES DELAFORGE
CHANT : DANIEL EGISTEI
GUITARE : PATRICE BERTAUX
BATTERIE : LIONEL WALBERT
FOOL TOPS :
avec Alain Vigneron. toutes les infos sur ce lien
: http://theyardbirds.net/pages/fooltops.htm
[top]
JOELLE GILLES :
elle a été repérée à Reims par Les
Champions qui l'ont fait monter à Paris pour enregistrer. Elle
a joué avec Ghislain Koeberlé (et les Mistrals), et selon
lui, "il fallait lui foutre un coup de pied au cul pour qu'elle
chante"....
accompagnée par Clyde Borly et son
orchestre :
ti pi dip pi dip / je n'ai pas l'âge
// y'a que toi / tu
ne peux pas savoir
disque Bel-Air - 1964
|
|
[top]
GONTHIER
: chanteur de "Chauny, que tu es jolie" sur un 45trs chez
Barclay (on le voit sur la pochette poser à côté
d'une pancarte de Chauny)
[top]
LES
HOMESICK BLUES : avec Philipe DRALET le coiffeur à la
basse et gaspard à l'orgue (fils du restaurateur LA LORRAINE
place d'ERLON). Ils faisaient du blues, du rock et des reprises des
ROLLING STONES en anglais. Ils ont joué en première partie
d'EDDY MITCHELL à CHALONS au cirque.
1967-1968 Philippe DRALET et Gaspard Allemany
créent THE STICKLE-BACKS avec le bijoutier Michel BARRATO (batterie).
Viennent les rejoindre Jean-Jacques GELLEE (des beaux-arts) et Lionel
(guitariste de folk). Les répétitions du groupe ont lieu
au Centre Saint-Exupery. Le groupe conservant ses éléments
opte pour le nom HOMESICK-BLUES. Le groupe se produit le samedi 10 février
1968 à Saint-Ex : le répertoire est entre autre everybody
need somebody to love, bien avant les Blues Brothers house
of rising sun des Animals, nights in white satin des Moody
Blues, gloria des Thems, i'm a man du spencer davis
group-i put spell on you-hey joe-you keep me hangin on-stand by
me-funky broadway-save me-etc., des titres des Stones...Ils font
déjà dans le blues rock qui commence ailleurs en Angleterre...Reims
c'est pas loin de Londre, les zicos vont chercher leurs boots et clarks
là-bas le matos c'est déjà FENDER -VOX AC30- ce
groupe tourne bien, fait au début les mariages des copains puis
on les retrouve dans un lieu assez mythique du rock LE DANCING DU PORT
à ANCERVILLE (55 MEUSE) le 26 mai 1968 et rebelote le 30 juin
1968 au même temple où sont programmés des groupes
d'envergure nationale - c'est ensuite le relais des amis à Bazancourt
le 8 juin 1968- AU BON COIN-COURVILLE 51- le 6 juillet 68- CELLIERS
MASSE-REIMS le 2 avril 68 - ils font la première partie d'EDDY
MITCHELL au cirque de CHALONS-SUR-MARNE. EDDY MITCHELL, présent
mais prétextant qu'il n y avait pas assez de monde ne chantera
pas et repartira dans sa bentley vers PARIS- plus tard le groupe se
séparera.
Gaspard et Philippe rejoignent un très bon groupe de CHALONS
: les Ventures. Jean-Jacques part avec le SOUL SET faire du rythm'n
blues à noter que l'organiste Gaspard était un ami de
Mennechet des LIBERTYS...Pour avoir d'autres renseignements sur ce groupe
et des photos, contacter PHILIPPE DRALET (anciennement coiffeur 40 place
du forum à REIMS) : il revoit Gaspard et Jean-Jacques.
Homesick Blues : Francis, guitare- Michel
Wiss, batterie- Alain Cuinet, batterie.
"Un jour, à la même époque
qu'homesick-blues je suis allé voir un concert d'un groupe au
foyer SAINT EXUPERY à REIMS il y avait un bassiste - peut être
le futur bassiste du soul-set- je n'en suis pas sûr - un batteur
certainement JEAN MARC ROZE et un superbe guitariste THIERRY LIMARD
ce garçon avait le look JIMMY HENDRIX et bien entendu jouait
ses titres presque aussi bien que le maître - ces gens s'appelaient
LES MISFITS ces trois la assuraient un max ARE YOU EXPERIENCED IN REIMS
beaucoup plus tard on m'a dit que THIERRY était décédé
dans un accident de voiture? Si cela est vrai il doit être en
train de torturer sa strato quelque part avec le maître foxy lady
Thierry je me souviens les avoir accompagnés en spectateur au
GOLF-DROUOT et THIERRY avait dit dans le camion en arrivant a Paris
"Paris nous voilà"- à peu près une citation
comme ça."
LE JAM’S
GROUP : toutes les infos sont sur cette
page (cliquez ici) uniquement consacrée au Jam's
Group.
FREDIE
JAGGER : chanteuse accompagnée sur quelques concerts
par les Mistrals. Imposé sur les concerts
par Jean-Louis Remy.
[top]
GUY JOIRIS
(et sa jeune formation) (31, rue de Bizerte - Reims) : saxophoniste
qui accompagnait beaucoup d'orchestres (dont les lionceaux) : on le
retrouve avec Serge Lerique.
JOKERS
: groupe de reims.
Jean-Marie Lecourtier nous écrit (avec une petite précision
de la part de Guy Jaillet) :
"En 1964, les Jokers
ont été finalistes du championnat de France de guitares
électriques organisé par l'Union des Jeunesses Communistes
de France (4èmes)
Le groupe de départ était composé de :
Gérard Durandet à la guitare solo
Patrice Bonnefoy à la guitare d'accompagnement
Christian Rodhain à la basse (décédé)
(et son frère Pierre ???)
Alain Fouquet à la batterie
Jean-Marie Lecourtier les a rejoint assez vite durant l'été
1964 avec son orgue Farfisa et son ampli Vox. AC 30 (ampli qui fonctionne
toujours !) remplacés plus tard par une cabine Leslie760 et un
Farfisa deux claviers VIP255)
Un peu plus tard, Jean Claude Mrozinski est venu les rejoindre avec
son saxophone.
Au fil du temps, les Jokers ont animé de plus en plus de bals
dans toute la région Champagne -Ardenne et l'orchestre a changé
de nom pour s'appeler les WIMPY'S pendant quelques années et
ensuite l'Orchestre Roger Chenot. dans les années 1970, Roger
jouant très bien de l'accordéon et s'étant très
vite mis à la basse.
Le frère de Jean Claude, Daniel Mrozinski (Chant - Trompette)
a rejoint le groupe.... il y a eu quelques changements temporaires dus
aux périodes de service militaire de chacun.
Un autre Saxo, Gérard, a rejoint l'orchestre pendant environ
2 ans.
C'est ainsi que James Leclère a remplacé Alain Fouquet
et qu'après l'accident de James un autre batteur, Michel Visse
(dit bou-boule. Michel VISSE était il y a encore peu percussionniste
à l'orchestre philharmonique de Lyon) est venu aider l'orchestre
temporairement pour ensuite reprendre ses études de musique classique
de percussions qui l'ont mené dans les années 1980 au
poste de "caisse claire" de l'orchestre philarmonique de Lyon.
Patrice Bonnefoy est toujours dans le milieu de la musique puisqu'il
enseigne l'écriture musicale au Conservatoire National de musique
de Reims.
Personnellement, à part une saison 75/76 où j'ai été
l'organiste de PATRICK & MAJESTICS, j'ai donc joué de 1964
à 1975 ( et l'été 1976) avec pratiquement les mêmes
musiciens. Pendant cette période, nous animions une centaine
de bals par an dans toute la région....
Après l'été 1976, j'ai arrêté la musique
en orchestre. En effet, mon activité professionnelle m'a fait
parcourir le Monde pendant plus de 20 ans.
Mais je n'ai pas oublié la musique. Il n'y a pas très
longtemps, j'ai fait l'acquisition d'un orgue Hammond à roues
phoniques A100 de 1961 avec sa cabine Leslie de 1964.. le tout complètement
restauré.... un vrai régal..... et je démarre des
cours d'orgue classique sur console Cavaillé-Coll en région
Parisienne.
Que vive la musique sous toutes ses formes !
Jean Marie Lecourtier
Et encore bravo pour votre site"
les prénoms vont de gauche à droite sur la photo.
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à un article sur "les
Jokers à l'Olympia"
cliquer ici pour accéder
à un article sur "la
revanche des Jokers"
DANIEL LALOUX
: Comédien, musicien, auteur en tout genre... Première
médaille de tambour au Conservatoire de Reims.
Rémois ayant sorti l'unique disque carré (1963)...Il
a en effet sorti un disque intitulé "carré",
et joué avec Gong de novembre 1967 à avril 1970
(il a également assuré de nombreuses premières
parties de gong et nico!)
GONG : NOT WHAT YOU THINK...CAMEMBERT
ECLECTIQUE (1970, CD 1997)
-Café Montelieu démos
a) Take a little trip
b) Dynamite
c) It's the time of your life
d) Chelsa
e) Big city energy
-Garçon ou fille (alternative vers.)
-Dynamite / Goldilocks
-Rock & roll angel & Nightmare of Mr. Respectable
-Garçon ou fille (submix)
-Hyp hypnotise you (submix)
-Haunted chateua rehearsals
-Big city energy
-Gongwash indelible
Daevid Allen: guit, voc
Didier Malherbe: saxes, flutes
Christian Tritsch: bass
Gilli Smyth: voc
Rashid Houari: drums
Dieter Gewisser: violin
Daniel Laloux: horn, violin, bowed drum, voc
Enregistrements inédits
du Gong "français", ameutant de plus en plus
de musiciens de divers horizons et peaufinant ses envolées
psychédéliques, à tendance fortement délurées
!
A joué du horn, violin,
bowed drum, et voix dans le groupe "GONG" de David
AELLEN et avec Marion BROWN (free Jazz), le DRAME MUSICAL INSTANTANE,
Yves HERVAN CHOTARD (Tambour 89 à la Villette).
Il a créé avec Joseph
RACAILLE "MUSIQUE LEGERE SUR TERRAIN LOURD" à
la Péniche Opéra, et "LE BRAME DES FOUS"
Théâtre de la Potinière - Printemps de Bourges
J'ai trouvé son C.V. sur
le net, je le mets donc a disposition : C.V.
Daniel Laloux. |
Daniel LALOUX
(accompagné par Michel Colombier et son grand orchestre)
- 7" 5 titres (1963 - Barclay)
Ode
aux rémois
La petite girl
Le bon employé
Les jeunes filles du Luxembourg
La mouche |
|
|
DANIEL LALOUX
(orchestre : Alain GORAGUER)
guidi gada goudou / une fille
brune sur la plage blonde // mùerci à madame la
concierge / tortillez-vous
45T (EP 4 titres)
Label : Bagatelle 424530, distribution Philips
Pressage : FRANCE
Année : 196?
Ref nº: 7483322 |
|
|
Ci-dessous, les pages 38-39 du numéro
4 de Fluide glacial (1er trimestre 1976).
Deux chansons de Daniel Laloux, "la mouche" et "les jeunes
filles du luxembuorg", y sont illustrées par Lucques. (merci
à Sylvain Moreau pour ces documents)
[top]
informations tirées
d'un courrier que m'a envoyé J-P Fauchart :
"Les LIBERTYS (1964-1970) était une formation
rock composée de Bernard Ridoux (batterie - maintenant en région
parisienne), Gérard Lefèvre (basse - maintenant résident
de l'Hérault) et Jean-Pierre Fauchart (alias Gaston, guitare
+ chant - également dans l'Hérault actuellement) : ils
jouent toujours ensemble, ainsi qu'avec Jean-Pierrre Mennechet (clavier)
; le premier soliste (époque instrumentale - shadows, etc.) fut
Alain Guyot (dit Bonny, guitare - il est maintenant avocat, à
Reims), d'autres solistes se sont succédés de 66 à
70 (dont J-M Arbault)...
face A : la tyrolienne / l'orphelin
face B : promenade sous la pluie / ma liberté
disque diapason / production jacques hodent
(JH176)
|
|
cruel sea / in the mood / cavalier du feu
/ sweet georgia brown
disque diapason / production jacques hodent
(JH166)
|
|
Au cours de leur carrière, les Libertys
ont donné 242 concerts (ce qui est assez énorme
pour l'époque) et ont eu une influence sur la scène
rock rémoise et de tout le nord de la France.
Les LIBERTYS ont toujours préservé leur autonomie
(ce qui explique peut-être leur longévité
: il faut savoir qu'à l'époque, comme maintenant,
les groupes se faisaient et se défaisaient très
vite) : ils n'ont jamais été sous contrat avec une
major, contrairement aux Lionceaux. Ils ont cependant édité
plusieurs 45 tours (mp3 à venir bientôt). |
|
Leur 1er grand concert
eut lieu à La Cerisaie (Reims) le 18/01/1964.
Les Libertys ont joué notamment dans les endroits suivants (entre
parenthèse le nombre minimum de passages):
golfe diable rouge (6), la cerisaie (6), boulingrin, la foire de Reims(4,
dont le 10/06/67 pour une émission de télé), foire
de Lille, de nombreux bals : Fargniers (13), Montreuil, Nancy, Calais
(le diabolic), Noyon (dancing le petit trianon), Laon, casino dancing
Perathoner de Troyes (7), Dieppe (2), bal des jeunesses communistes
à Epernay (le 02/05/70), super gala du club "le flambeau"
avec Michel Polnareff( !) le 09/05/70..."
liste complète à venir.
"LES LIBERTYS faisaient texto et en anglais tout le répertoire
des BEATLES"
J-M Arbault nous raconte : "J'ai été
membre des Libertys à partir de juin 1966 (guitare solo, chanteur)
après le départ du guitariste solo d'origine au service
militaire.
Je connais aussi les Loups Blancs, j'ai
joué avec un des membres dans un autre groupe de Soissons : Les
Titans.
J'ai donc été contacté par Jean-Pierre Fauchart
en mai 66 pour intégrer Les Libertys, car malgré l'intégration
d'un claviste (Jean-Pierre Mennechet) qui a particité au 2è
45 T, il leur manquait un guitar-solo/chanteur.
Come back ...
Originaire de LILLE, j'ai attaqué
la guitare en 1957 après quatre ans de piano. En 1958, je crée
mon premier groupe et j'entre dans une troupe avec qui je fais de nombreux
podiums dans le Nord agrémentés de passages radio à
Lille (ORTF - les radios libres n'étaient même pas un rêve).
Je partage la scène de Sacha Distel, Colette Renard, Les 3 Ménestrels
etc.
En 1960, le rock s'installe en France, je crée un groupe (Jan
Ryma) avec qui nous écumons les dancings du Nord et de Belgique
(voir photo)
En 1963 pendant mon service militaire à Soissons, je suis contacté
pour fonder Les Titans, qui marchent bien dans la région : soirées,
bals, guinguettes. Nous rencontrons souvent à Folembray le groupe
de la base US de Laon qui nous influence. Après avoir vu les
Shadows à l' Olympia avec Cliff Richard en 1964, nous voulons
évoluer : c'est la phase II des Titans (voir photos).
Mésentente en 1965, je quitte le groupe et je tourne avec un
orchestre de St QUENTIN qui passe tous les dimanches au dancing "
Le Paris " à Fargniers.
Cette grande salle, citée par J.P. Fauchart, où passent
Les Groupe de Reims, de Laon etc... dont Les Loups Blancs et Les Libertys...
A suivre..."
Les Lionceaux au Golf Drouot
LES LIONCEAUX (1961 - 1966)
: Groupe qui a sévi dans les galas et autres tours de chants
hexagonaux des années soixantes. Bref, c'était les années
yéyé et Salut Les Copains !!! A l'époque, ils
ont eu leur petite réputation : n'est pas backing band de Johnny
Hallyday et Herbert Léonard qui veut. Le rock'n roll à
Reims aurait-il commencé avec les Lionceaux ? C'est vraisemblable.
U*i*e**a* a réédité un double CD avec tous les
EP des Lionceaux : c'est très bon, notamment les reprises des
Beatles et des Kinks !
Le livre consacré à l'histoire des lionceaux est disponible
en librairie.
http://www.leslionceaux.com
Jean-Pierre Gaillet a joué avec
Les Loups Blancs avant de rejoindre les Lionceaux
"Chez Fandango, disquaire à Reims, rencontre avec le groupe
« Les Pirates » le 29 octobre 1961. C’est le début
de la période « yé-yé » et je ne
sais pas encore que bientôt, je serai intégré
au groupe de rock rémois «Les Lionceaux»"
alain dumont.
LP |
|
en direct du bilboquet - LP |
|
45trs |
|
je ne peux l'acheter / la nuit
n'en finit plus - 45trs |
|
je te veux tout à moi
/ le temps est long - 45trs |
|
memphis slim - clap your hands
- LP |
|
quatre garçons dans
le vent - 45trs |
|
ton nom - 45trs |
|
s.l.c. jerk / mon obsession
me poursuit // merci l'amour / seul loin de toi - 45trs |
|
Bob Mathieu a été
batteur des Lionceaux de juillet 62 jusqu'à leur séparation
fin 66. Aujourd'hui, il dirige un studio d'enregistrement où
les Lionceaux "revival" ont enregistré leur nouveau
CD.
JOHN LITTLETON
: toutes les infos sont sur cette
page (cliquez ici) uniquement consacrée à
John Littleton.
on peut également visiter ce lien
: http://membres.lycos.fr/johnlittleton
LORDS SONICS
: selon f.l. : "j'était bassiste dans le groupe
les lords sonics de Givet-Fumay issu des Milords de Fumay et
des Sonics de Givet. Nous avions remporté un festival
de rock à Tinqueux en 64 mettant en compétition
les groupes du quart nord-est et suite à ça nous
avons passé la soirée avec les Lionceaux au bar
de l'est à reims chez Tonton. Nous avons par la suite
enregistré un 45t (pour nous deux / le fuyard) en 1967
chez AZ Belgique (Selection record) sous le nom des Lords Sonics
: chant :Alain Wautier, guitare : Pippo Santangelo, guitare
: Michel Hatin, batterie : Pierrot Bosseau, basse : Francis
Lacor" |
écouter : pour
nous deux / le
fuyard
le morceau le fuyard est présent
sur deux compilations pirates : ils sont fous ces gaulois #3
(france - 1999) et project blue #1 (italie - 1995) |
historique par Francis Lacor :
"les sonics : début de la création du groupe
61-62
membres d'origine : Michel Domely (guitare) Alain Wautier (chant)
Michel Lebrun (batterie) Marc Petrisot (guitare) Francis Lacor
(basse)
nous jouons sur des postes de radio mis en série (pas d'amplis
et pas de sous) et nous nous faisons connaître par des prestations
gratuites pendant les entractes des cinémas locaux.
un saint : Robert Denis artisan dépositaire Sonneclair
nous propose gratuitement ses services en nous sonorisant avec
du materiel Bouyer qui devait faire 50watts à tout casser.
nous créons un club , trouvons une salle chez un curé
sympa dans laquelle nous pouvons répéter, mais pour
la création du club il nous faut un adulte (nous sommes
tous mineurs) nous l'appellerons GG . ça marche du feu
de Dieu !!! tout le monde vient de revin , fumay, même charleville
pour venir au club des jeunes de Givet qui ressemble plus à
une boite qu'à sa définition d'origine ça
marche si bien que GG n'a pas envie de voir partir les sonics
qui remplissent le club tous les dimanche.
à la dissolution de ce club nous nous rendrons compte que
GG détenait un bon d'audition chez Barclay dont il ne nous
a jamais fait part. |
|
Robert Denis le sonorisateur Sonneclair nous
présente au directeur de la société à
Fourmie, ce dernier nous fournit des costumes du matériel
et nous engage pour des grands prix cyclistes (le tour des ardennes
, les grand prix de Fourmie, etc.)
nous jouons aux étapes sur un car podium avec super java
le soir avec tous les organisateurs...et prestation des sonics
sur leur demande!! |
|
les temps changent : Michel et Daniel partent
à l'armée ainsi que Marc! on engage Pippo Santangello
un exellent guitariste, Manou Lopez un pro un peu saltimbanque
debarqué de Toulon dans les Ardennes on ne sait trop comment,
fondateur du groupe "les Missiles" (sacré dollard)
ainsi que d'un batteur américain faisant son service aux
Hauts Buttés près de Monthermé.
Le groupe est à son apogée, nous passons hors concours
dans les festivals de rock de la région à charleville
en Belgique et jouons régulièrement (contrats à
l'année) au dancing de Najauge prés de Vireux.
reproblèmes Ray Davis repart aux Etats-Unis, Manou Lopez
amoureux arrète la musique. |
|
les Milords de Fumay sont dans la même situation que
nous. je me joins à eux en tant que bassiste et chanteur
pour un concours à l'hôtel de ville de Mézière
, nous remportons ce concours.
des Milords il reste Michel Hatin et Pierre Bosseau (Guy Boutrois
etant lui aussi parti a l'armée).
nous unissons les restes des Sonics et des Milords pour former
les LORDS SONICS.
les Lords Sonics vont tourner principalement en Belgique,
gagneront un festival de rock "Age tendre et tête
de bois " à Hirson, finalistes sur 50 groupes
dont les Witackers dont les supporters sont venus nous encourager
à la finale.
en 67 un torréfacteur et propriétaire du dancing
de Najauge nous sponsorise pour la réalisation d'un
45T nous l'enregistrons à Bruxelles en 67 (et non pas
à Londres comme il est indiqué sur le disque)
aux studios Selection. nous devons signer un contrat avec
le manager Sandro Erbino pour enregistrer le deuxième
disque en Belgique afin qu'il sorte en super 45 chez AZ en
France. Vus les termes du contrat favorisants largement notre
manager nous refusons de signer et continuons notre passion
seuls, accompagnant des vedettes de passage dans les Ardennes
comme Sophie Darel, Christie Laume, ou en première
partie de Sacha Distel, François Deguelt..."
"les Sonics sont passés en première partie
de Claude François et Sylvie Vartan à armentière
dans le nord à la fête des nieulles"
|
"photo prise à Reims avant un concours (en plein
air, mais je ne me souviens-plus ou) avec manou lopez et ray
davis et
où nous avions été battus (et c'était
justifié) à plate-couture par les Libertys"
les sonics avec ray davis
|
"deux photos du podium Pernod à
Givet ou nous avons accompagné en novembre 1964 Sophie Darel
à ses tous débuts(elle se déplaçait dans
ses tournées avec ses parents) Christie Laumes (soeur de Théo
Sarrapo, dernier mari d'Edith Piaf) ainsi que Pierre Perrin créateur
du fameux "clair de lune à Maubeuge".
On peut y voir le début de l'installation sur le podium et sur
l'autre photo les coulisses avec Robert Denis à la sono.
Pernod nous mettait en relation avec des vedettes de passage en Champagne-Ardenne
afin de les accompagner et éviter ainsi le déplacement
de musiciens professionnels"
[top]
LES LOUPS BLANCS
: de Reims
|
|
de g à d : Alain Réale, Jean-Charles
Duchêne, Guy Follereau, Carmello Randazzo.
de g à d : Carmello, Alain, Guy,
Jean-Charles
alain, guy, jean-charles, carmello
La Saga des Loups Blancs - 1963 - 1967
par Serge Lhuillier :
"quelle longue et belle histoire que
celle du groupe rémois les loups blancs. cinq ans d'existence,
de succès, ce n'est pas rien, surtout en ce début des
années 60 où les formations disparaissaient aussi rapidement
qu'elles étaient apparues.
guy follereau, pilier et âme des
loups blancs fut présent du début à la fin, de
la première prestation donnée au golf diable rouge au
printemps 1963, jusqu'au concert d'adieu, le 11 juin 1967, en plein
air, à Warmeriville. ce soir là, une page se tournait.
"l'union" ne s'y trompa pas, en consacrant un émouvant
article à ce rtiste évènement et en titrant "requiem
pour les loups blancs".
pour beaucoup de jeunes rémois,
cette fin était comme un symbole annonçant le crépuscule
du temps insouciant de l'adolescence. restait le souvenir d'une aventure
musicale riche de plus de 300 concerts : au golf diable rouge, régulièrement,
mais aussi à châlons, Vitry, Epernay, et dans tous les
buorgs marnais qui possédaient une salle des fêtes. ces
samedis soirs-là, toute la jeunesse du coin se rendait au bal
organisé par telle ou telle association, sportive ou culturelle,
afin d'écouter et de voir les loups blancs qui passaient en attraction.
à chaque fois, une trentaine de fans purs et durs venus de reims
étaient présents, suivant le groupe partout où
il se produisait. autant dire que le succès des loups blancs
était assuré, l'ambiance également, au grand dam
des adultes venus pour danser au son famélique de l'orchestre
chargé d'animer le bal.
il en était de même à
laon, saint-quentin, chauny, fargniers, tergnier, "au moulin"
à vailly-sur-aisne, à "létape" à
soissons, à romilly-sur-seine, au "kilt" à troyes,
à charleville, sedan ou revin. le groupe écumait même
la moselle, la meurthe-et-moselle, le nord ou le pas-de-calais. et puis,
cerise sur le gâteau, en saison, les loups blancs étaient
souvent invités au célèbre "chatam" du
touquet.
si la seconde époque fut surtout
rythm'n'blues et jazzy, la première vit guy, alain, carmelo,
jean-charles et jean-pierre interpréter fidèlement et
superbement le répertoire des stones. même leur jeu de
scène y faisait référence, avec force sautillements
et déhanchements. pour la petite histoire, jean-charles, dont
les parents tenaient un salon de coiffure rue jeanne d'arc, apprenait
lui aussi le métier de figaro, ce qui l'obligeait à arborer
une coupe de cheveux très sage. qu'à cela ne tienne, avant
de monter sur scène, il mettait une perruque style beatles. fidèles
jusqu'au bout à la bande à Jagger, les loups blancs n'oubliaient
pas non plus d'agiter frénétiquement maracas et tambourins
pour rythmer "not fade away" "route 66" "around
and around" "it'sall over now" "everybody needs
somebody somebody to love" ou "off the hook".
ils régalaient également leur public avec les slows imparables
qu'étaient "if you need me" "pain in my heart"
"tell me" "heart of stone" "time is on my side".
musicalement, ils étaient au top.
c'est ainsi qu'ils remportèrent de nombreux trophées,
lors de concours ouverts aux formations régionales. ils furent
les vainqueurs de l'incontournable kemesse de la première chance
organisée à la Cerisaie en janvier 1964, devant les lutins
et les cordes d'argent, deux autres groupes rémois, succédant
aux lionceaux qui avaient triomphé l'année précédente.
ils furent également sélectionnés avec les jokers
pour représenter la région aux demi-finales du championnat
de france des guitares électriques.
comme ils jouissaient d'une grande popularité,
les inviter était pour les organisateurs de soirées festives
un gage de réussite.
et puis, le temps faisant son oeuvre, les
routes des uns et des autres se sont séparées, mais pour
tous les protagonistes de cette épopée musicale les souvenirs
restent et, dans leur coeur, les loups blancs sont toujours vivants.
jean-charles, après avoir repris
le salon de coiffure de ses parents est parti aux Etats-Unis. Carmelo
est à Lille. Jean-Pierre a longtemps fait partie de la joyeuse
bande d'"hara-kiri". alain et guy sont toujours à reims.
si le premier a raccroché sa guitare, le second n'a jamais cessé
de baigner dans la musique, passant de la gratte à la basse,
et du rock au jazz au sein de différentes formations. il est
aujourd'hui membre du "swing time quintet". pour lui, 43 ans
après, la passion est intacte.
il y avait dans l'ombre des personnes sans
qui tout cela n'aurait pas été possible. M. Durand, qui
tenait un magasin de musique rue du barbâtre, un homme affable
et dévoué. daniel guerlin, qui a guidé les loups
blancs à leurs débuts, leur apportant de judicieux conseils
sur le plan artistique. il est par la suite devenu célèbre
auprès des rémois amateurs de littérature en tenant
la librairie familiale place droute d'erlon. dominique lesage, expert
en sonorisation et qui a continué dans cette voie. jackie berroyer
également natif du quartier maison-blanche, monté à
paris, ex-fan des loups blancs devenu célèbre comme écrivain,
chroniqueur, animateur et acteur.
un seul regret, mais il est de taille :
il n'existe pas (ou plus) de documents sonores du groupe. alors, si
par hasard vous possédez un témoignage "live"
de la formation, n'hésitez pas à contacter le resposable
du site. ce serait à la fois sympa et formidable."
première époque : 63-65
Guy Follereau (guitare/chant)
Alain Reale (guitare/chant)
Jean-Charles Duchene (basse/chant)
Carmelo Randazzo (batterie)
Jean-Pierre Gaillet (orgue)
deuxième époque : 66-67
Guy Follereau (guitare)
André Dazy (batterie)
Jean-Paul Bobée (guitare)
Michel Bigotte (basse)
Christian Rodhain (basse - ex-jockers)
Serge Moulin (chant)
William Sullivan (chant)
Paul Schwab (saxophone ténor)
Claude Marle (trompete)
Jean-Pierre Gaillet (orgue - de retour après un passage dans
les lionceaux)
ont également poctuellement fait
partie du groupe :
Jean-Marie Arbault (guitare - les Libertys)
Thierry Limar (guitare)
Gérard Chaboissier (basse)
Pascal Steve (orgue)
Jean-Michel Canot (orgue)
Alain Hattat (guitare - les Lionceaux)
Ghislain Koeberlé (guitare - les Mistrals, en remplacement de
guy follereau)
[top]
LES
LUTINS :
groupe de reims, ayant participé à
la kermesse de la première chance en 1964, avec les loups
blancs et les cordes d'argent.
André Massy (guitare, décédé)
Jean-Louis Bolle-reda (basse)
Alain Caudroy (batterie, décédé)
? Deubelbeiss (guitare, décédé) |
les Lutins (de gauche à droite) : Alain CAUDROY (batterie),
André MASSY (guitare), Jean-Louis BOLLE REDAT (basse),
* DEUBELBEIS (guitare) |
[top]
MARACAS
(de 63 à maintenant) : rock. avec Gérard Sandy (de son
vrai nom Santerre).
groupe créé
en 1963 par Claude Samson (24bis rue du Mont d'Arène) : à
lépoque : "jeune formation musette". Michel Sohier
a joué de la guitare rythmique avec les Maracas.
ont répété
derrière l'église Saint-thomas (rue du Mont-d'Arène)
www.orchestre-maracas.com
MEETERLING'S
:
Eric Adany (dans
le style de Salvatore Adamo) accompagné par Les Meeterling's
F... comme Femme
// Et sur la mer/Mercy, Mercy, Mercy
Voxigrave - studio
Steinway-Hall - Paris |
|
guy jaillet nous écrit :
Fin 1968 / début 1969
Jean-Claude DALIGAULT - basse
Jean Paul ETHUIN – sax ténor – chant et tchatche
Guy JAILLET - orgue
James LECLERE - batterie
André MASSY - guitare
Michel RATTO – chant
A son retour de l’armée Dédé
MASSY intègre les Meeterlings et Guy l’y rejoindra quelques
temps plus tard après la disparition des Pop’s. Cette période
sera mise à profit par les deux anciens Misfits pour reprendre
de l’élan vers d’autres horizons non encore définis.
Jean-Claude, débutant à l’époque, ne sait
pas encore qu’il appartiendra bientôt au Soul Set.
James quant à lui sera le batteur des Wimpys pendant plusieurs
années.
Fils de Paul ETHUIN qui dirige alors l’orchestre de l’opéra
comique de Paris. (excusez du peu !). Jean-Paul, saxophoniste et chanteur
(remarquable) est doté d’un exceptionnel talent d’animateur
qui trouvera ultérieurement à s’exprimer à
titre professionnel.
Quant à Michel, (voir Michel d’Ormes) c’est la voix
d’Adamo…à s’y méprendre…
Un disque a été enregistré
par cette formation. La préparation de ce travail a été
effectuée dans la salle du cinéma Opéra dans des
conditions acoustiques parfaites.
Les meeterlings n’était pas un groupe neuf.
Il avait pas mal tourné, déjà et s’est ensuite
perpétué pendant plusieurs années après
la période ici évoquée.
cette photo a été prise le jour du mariage
de dédé massy.
de g à d : Patrice Bertaux (le célèbre TAU, qui
a joué un moment avec les Feadows avant de suivre assidument
les Nature's Mistake...), André Massy, Guy Jaillet (assis), James
Leclére (batterie).
de g à d : James Leclere, Michel
Ratto, François Jacquet, Michel Hémes, Jean Michel Canot.
James Leclére, Michel Ratto, Jean
Jacques Kraff, Dominique Noiret, Charles Delaforge.
selon Ghislain Koeberlé : "4ème
: Jean-Paul Ethuin (sax)" (corrigé ensuite par James Leclère)
"Alain, le fameux accordéoniste
de la place d'Erlon (et de la rue de Vesle), a fait partie des Meeterling's
en 1978"
info prise dans l'hebdo du vendredi (décembre 2006, interview
consacré à Alain)
"les Meeterling's ont fait des galas
avec Johnny et Mike Brandt"
MEMPHIS
SLIM :
Menphis Slim a également
vécu à Reims il se produisait souvent au resto
galerie Clairmarais (selon pascal b.).
En tout cas, un de ses albums (clap your hands) a été
enregistré avec Les Lionceaux comme backing-band. |
|
[top]
MILORDS :
de Fumay. voir les lords sonics
les Milords : Suzie
les Jimmy's Guitars : comète
les Gardians : gardanne organ
Michèle et ses Wouap : wouap-wouap
label : Président PRC.331
(radio monte-carlo)
prise de son : R.M.C. Renault et
Proranzano |
|
les milords sont présents sur un
45trs financé par Radio Monte-Carlo, en compagnie de trois autres
groupes de l'époque.
LES
MISFITS :
guy jaillet nous écrit :
LES MISFITS
A ses débuts, en 1964, ce groupe
est ainsi composé :
Gérard CHABOISSIER – basse (ex guitariste solo des Vagabonds)
André DAZY – batterie (ex Vagabonds) une bête ! La
classe absolue ! Très rapidement intégré au sein
des Loups Blancs, courant 1965. A part Bob MATHIEU (les Lionceaux) il
n’avait pas de rival dans la région.
Thierry LIMAR – guitare rythmique – chant
André MASSY – guitare solo – chant (ex Lutins)
Le groupe a continué à travailler
avec un effectif plutôt évolutif :
1965 (juin / juillet)
Jean-Louis BOLLE-REDAT « Bobolle » - guitare Basse (ex Lutins)
remplaçait Gérard CHABOISSIER depuis déjà
quelques temps.
Guy JAILLET « Guytou » – batterie – chant (gamin
de 16 ans issu du conservatoire)
Thierry LIMAR – guitare
André MASSY – guitare
MISFITS 1965
Le groupe se singularise par le fait qu’un
de ses membres, Thierry, est un métis franco-américain,
qui possède un look qui a pu faire penser à J. Hendrix,
(à cette époque totalement inconnu en France). Il était
doté d’une élégance naturelle et d’un
charisme affirmé. Etudiant aux beaux arts il s’exprimait
par le dessin et la peinture de manière remarquable. Nous gardons
tous en mémoire le spectacle de ses doigts sur le manche de sa
guitare et des sons qu’il en extrayait. Il faisait également
preuve d’un instinct particulier, celui de découvrir des
talents potentiels. Certains des musiciens de cette période ont
ainsi été repérés avant même d’avoir
mis un pied sur scène.
Bobolle s’est rapidement fait une tête à la Brian
Jones avec une coupe de cheveux que l’on voyait peu dans les rues
de Reims en ce temps là. Il ne passait pas inaperçu, tout
comme la Fender Jazz bass sur laquelle il jouait et la façon
toute personnelle qu’il avait d’allumer ses cigarettes…Un
personnage ! Et qui captait souvent l’attention du public lorsqu’il
était sur scène.
Les répétitions ont lieu à la bourse du travail,
boulevard de la Paix (pas encore la maison des syndicats)
Le groupe se produit en divers endroits et en particulier au dancing
« LE PARIS » à Fargniers, dirigé par le «
père V. » dont les poignées de main étaient
aussi généreuses que les cachets étaient maigres,
à l’Etape à Soissons où les Misfits ont cassé
la baraque et où pour la première fois un groupe a tenu
la totalité du set (15 à 20 h) sans un seul morceau instrumental.
Au répertoire de ce jour là, notamment :
« My generation « (Who) chanté par Guytou, à
la batterie : il était question de conserver le tempo alors que
ce titre est chanté « en bégayant » !!!
« I’m talking about you » (Chuck Berry) morceau de
bravoure de Dédé sans oublier des solos et un jeu de scène
(parfois dos au public) que n’aurait pas reniés un Keith
Richards au mieux de sa forme. Dédé avait déjà
à cette époque composé un titre « Get away
» qui s’intégrait au répertoire de la même
manière que s’il avait été écrit outre
Manche.
« A well respected man » (Kinks) que Bobolle devait chanter
sur scène, ce qu’il a refusé de faire le moment
venu, contraignant Guy à improviser un texte en yaourt , alors
qu’il y avait, au pied de la scène, quelques jeunes américaines
bien réjouies… Ambiance !
Pourtant les textes anglais étaient
précis et appris scrupuleusement quand c’était possible,
en particulier lorsqu’un étudiant américain ami
de Thierry, Bill POWELL, qui passait régulièrement ses
vacances à Reims corrigeait nos relevés de textes approximatifs
et nous grattait les paroles de tout le répertoire prévu.
« Little by little » (Stones) et autres rhythm n’
blues chantés par Thierry avec un phrasé à la Jagger
et un accent très américain. Accent qui nous transportait
outre
Atlantique lorsqu’il annonçait les titres à bosser
en répétitions. On se souvient de la manière inimitable
qu’il avait d’abréger le titre d’un morceau
de Chuck Berry « Roll over Beethoven » en un « Roulov
» uniquement compréhensible par les initiés…
« Satisfaction » interprété avec, déjà,
ce qu’on appelait une pédale de saturation et un break
de batterie original.
Charles DELAFORGE – orgue –
remplace André MASSY à la suite de son départ à
l’armée. Voilà une institution qui va beaucoup contribuer
à faire boiter les groupes de rock.
Avec Charles, en même temps qu’un pianiste de formation
classique, c’est un vent de folie qui entre dans le groupe : micros
utilisés pour frotter les claviers, les cymbales et les manches
de guitares (à la grande joie des sonorisateurs !) Larsen provoqué,
mises en scène psychédéliques qui préfiguraient
ce qui se produirait ultérieurement, pour ce garçon, dans
les groupes par lesquels il serait appelé.
1966 (septembre)
Guytou remplace Bobolle à la basse faute de trouver un bassiste
disponible alors qu’un jeune batteur plein de promesses, se décidait
timidement à frapper à la porte :
Jean-Marc ROZE – qui donc remplace Guy à la batterie.
Michel TAYMONT (les Lionceaux) a dit de Jean-Marc « celui-là
! Est vraiment un batteur carré ! ». Un compliment comme
ça, cela ne s’oublie pas ! Et quarante ans plus tard Jean-Marc
est toujours un batteur carré. (Allez écoutez ça
sur son site, vous verrez ! www.tagar-legroupe.fr/).
Souvenir de sets très « soul » donnés au Jockey,
avec l’aide de Dan REGNAULT et la rencontre avec Dan DUBOIS (les
lionceaux) qui avait adapté un trépied à sa guitare
basse afin de la tenir verticalement (comme une contrebasse…)
Un soir, à propos d’une obscure histoire de jupons Thierry
s’est pris une bouteille de Veuve Clicquot sur la tête.
Hospitalisation d’urgence, points de sutures… »
C’était ça aussi le rock des sixties
Vers la fin de l’année, Alain REALE (ex Loups Blancs) –
guitare - remplace Charles, parti avec les Rockers d’Epernay et
offre un peu d’équilibre et de sérénité
aux autres en même temps qu’un accompagnement de guitare
fin et solide à la fois.
[top]
NATURE’S
MISTAKE : toutes les infos sont sur cette
page (cliquez ici) uniquement consacrée aux Nature's
Mistake.
[top]
NEW SOUNDS :
1965-1966 : ils se produisaient
dans les fêtes de patronage.
jean-marc roze : batterie
françois steffen : guitare solo
michel dehu : guitare basse
charles delaforge : clavier
rico : chanteur
georges milet : chant et harmonica
daniel dehu : guitare rythmique |
|
François STEFFEN nous dit :
"Copains du quartier Saint André, nous avons monté
ce groupe par amitié et grâce à la paroisse St
André nous avons bénéficié d' une salle
de répétition gratuite. Nos prestations n' étaient
pas terribles, mais nous tentions des interprétations des Rolling
Stones et de Chuck-BERRY . Nous partagions le seul amplificateur du
groupe (acheté en commun) et Jean-Marc tapait sur une caisse
claire et une grosse caisse rachetée à une fanfare et
modifiée pour l' occasion.
Le groupe s' est disloqué avec le départ de JM-ROZE
pour le Jam's Group...Daniel a persévéré un peu
avec Jean-Claude DALIGAULT (basse), Michel GAILLAUX (batterie)...Puis
un peu plus tard avec Thierry LIMAR et JM ROUBACH (batterie) (il était
passé à la basse)
une vue de l' orchestre : de gauche à droite
en bas de la scène Michel à la basse, le batteur masqué
(je crois que Jean-Marc nous avait quitté et c'est Michel Gaillaux
qui officie), Rico au chant (Francis GOUILLIER dans le civil), Daniel
à la guitare, et François au clavier (Orgue philicorda
génèreusement prêté par Charles DELAFORGE...Merci
Charles!)
Une vue de la salle comble (normal on avait bouclé
les portes pour eviter toute tentative d' évasion...)
C'est durant ce dimanche après-midi dans la salle paroissiale
"FERRAND" (après les vèpres) que Thierry LIMAR
a brûlé sa "GUILD" qu'il venait d'acheter (une
mode était lancée...) et c'est également ce jour
là que Guitou (Guy JAILLET himself) est devenu définitivement
sourd (Guy si tu peux encore me lire...meilleurs souvenirs!!)"
[top]
LES OCTAVES
: "le plus ancien groupe français (nous avons 3
mois de plus que Tri Yann)"
[top]
LES
OMBRES : groupe de Laon. avec Bruno Arrigoni, guitariste solo
qui les a quittés pour les Lionceaux. Michel Sohier y a joué
de la guitare rythmique.
les ombres en 1964 (de g à d : bruno arrigoni puis ???, ???,
???)
SYLVIE PATART : La
fille de Jean Patart, ici dans
un registre yéyé plutôt pas mal, pour ce qui semble
être son unique disque...
les fleurs de boum / c'est toi // les choses
de l'amour / guantanamera
accompagnée de l'orchestre A.J. Dervaux
(réalisation Jean Patart)
production SIMM - 45101
|
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LES POP’S
:
à droite : josé fernandez
guy jaillet nous écrit :
LES POP’S
1967 / 1968
José FERNANDEZ (ex Mistral) – guitare – basse
Guy JAILLET – basse – orgue - chant
Thierry LIMAR – guitare - chant
Jean-Marc ROZE – batterie – chant
Les Pop’s ??? Le groupe «le
plus snob de Reims» ont dit certains.
Costumés en bleu marine dans le style Carnaby street, vestes
cintrées (sans problème alors, le plus lourd du groupe
devait peser dans les 50 kilos), pantalons pattes d’éph,
les Pop’s se produisent deux jours de suite aux régates
rémoises. Beaucoup d’inquiétude des organisateurs
le premier jour ! Il y a tellement de monde (1000 personnes pour 300
places) qu’on n’est pas certain que le sol, à l’étage,
va résister. Mais tout ira bien, «with a little help from
my friends» (chantera Jean-Marc).
A l’Ermitage le 13 janvier 1968, noir de monde, une chaleur à
crever ! A la fin du set chaud, chaud, chaud, la route est verglacée
et le retour à Reims est frigorifique et glissando…
Le groupe évolue en deux formations
simultanées : l’une, deux guitares, basse, batterie, reprend
un répertoire rock, l’autre : Guitare, orgue, basse, batterie
lorgne vers la musique produite à Memphis que l’on appelait
« Rythm n’ blues » et pas encore soul music. C’est
en vue de cette double formule que Guy a racheté à Jean-Pierre
GAILLET (les Lionceaux) un petit orgue suédois avec un très
gros son.
Dans le même temps Jean-Marc achetait auprès de Bob MATHIEU
(les lionceaux) une cymbale ride que ce dernier tenait du batteur qui
avait enregistré, avec cette gamelle, le célèbre
pénitencier de Johnny…
A plusieurs reprises les nouveaux qui commençaient dans le métier
ont rencontré les anciens (les lionceaux) qui étaient
au bout de leur route de groupe. C’est toujours triste un groupe
qui meurt, puisque c’est aussi une aventure humaine qui s’interrompt...
Après quelques mois, en particulier au moment de l’appel
de Thierry sous les drapeaux (encore !) les Pop’s vont évoluer
vers une nouvelle configuration.
José FERNANDEZ – guitare
Guy JAILLET – orgue - chant
Lény KOWALSKI – sax ténor
Gérard NESBY – basse
Jean-Marc ROZE – batterie
Cette nouvelle formule privilégie
la soul music, avec un Lény qui venait de Soissons et possédait
dans son ténor la sonorité de Stan Getz.
Un fameux concert aux salons Degermann, à guichets fermés.
José a pris toute sa place de leader du groupe et joue dans le
style de Steve Cropper. Le groupe sonne un peu comme Booker T and the
MG’s
A l’occasion de chaque set, Guy et Jean-Marc proposaient une improvisation
sur le thème de Summertime et c’était toujours un
moment de pure osmose musicale entre les deux complices.
Gérard NESBY (Néness) métis franco américain,
un vieux copain du temps passé, a pris le poste de bassiste.
Il est tellement méticuleux que la basse est quotidiennement
nettoyée, astiquée et même parfumée à
la violette ! Très agréable sur scène !
Le groupe se déplace à bord de deux DS 19 Citroën
(les Mercédès d’alors), la classe ! L’une
est conduite par un certain Jean-Claude PATIN, «salut l’Ami
!».
Une fin d’après midi lors d’un déplacement
à Saint- Dizier. Le matériel et les musiciens sont entassés
dans ces deux caisses.
Sur une route rectiligne (heureusement), 160 à l’heure,
éclatement à l’avant droit ! Silence complet dans
l’habitacle, personne ne remue, des morceaux de pneu volent de
part et d’autre du véhicule, ça paraît interminable,
et le bruit ! Angoissant ! Mais la voiture reste stable, puis elle s’arrête,
enfin. Néness tenait le volant, il n’a pas freiné,
il s’est efforcé de maintenir la trajectoire de la voiture
jusqu’à son arrêt. Ce jour là, il nous a sauvé
la vie.
Cet événement était un funeste avertissement pour
lui, mais qui aurait pu se douter...
Quelques temps auparavant, à l’occasion d’un défilé
de mode aux grands magasins Saint Jacques où nous assurions l’ambiance
musicale, nous rencontrons Gérard POVILLON, pianiste, qui accompagne
son frère Claude, auteur compositeur interprète (et quel
interprète !)
Sylvie VARTAN est la marraine de cette matinée « Fashion
» qu’elle doit présider ; mais elle omet de venir.
Qu’importe ! La rencontre avec Gérard va laisser des traces
dans la mémoire de quelques futurs membres d’un groupe
qui se souviendra de cette rencontre au moment de se construire : «
Nature’s Mistake ».
LES ROCKERS :
groupe d'Epernay.
SAMMY FRANCK :
chanteur de charme. un 45trs.
[top]
LES SAPHYRS :
1967-1978
deux 45trs, un LP.
[top]
ANDRE SERGEAL :
chanteur fantaisiste (adresse : 6, rue tronsson-Lecomte - Reims, puis,
8, allée Charles Gounod - Reims - Wilson).
[top]
SONICS :
de Givet. voir les lords sonics
[top]
LE SOUL SET : avec
deux membres de Pictures of life.
période rythm'n blues. ils passaient a la foire de REIMS
faisaient des galas dans l’Aisne, les Ardennes, la Meuse,
et bien sûr la Marne.
Charles Delaforge, organiste des Rockers-Epernay, à la
fin de ces derniers, crée le Soul-Set, ce Charles ressemble
à une star de l’époque de Hair, JULIEN CLERC.
Bonjour les groupies, en plus c’est un monsieur de l’orgue
-hammond b3 -cabine Lesly.
A noter que ce genre de matos est difficile à transporter,
surtout dans les escaliers hélicoïdeaux, ceux qui
l’ont accompagné sont tous maintenant chez DEMECO
avec le petit cheval.
A Reims à cette époque deux supers organistes Gayet
–LIONCEAUX et Delaforge, suivis de près par Mennechet
–LIBERTYS, tiercé dans l’ordre, plus Gaspard
Allemany.
LE SOUL-SET, c’est un organiste créateur du groupe,
donc CHARLES, un guitariste télécaster Korceniek,
un bassiste, un batteur très jeune et très bon,
une trompette très bonne, représentant chez FAGOR,
« chez fagor on a chaud au corps », et un sax, plus
un chanteur Vanrech ‘’ orthographe à revoir’’
mais en phonétique ça le fait et pour transporter
tout ce joli monde un beau TUB CITROEN, rallongé svp, une
véritable pièce de musée. |
|
DELAFORGE est toujours devant, à coté
du chauffeur, bien sur c’est Le Boss. Un jour c’est
là ou çà se complique, le groupe doit jouer
à AMAGNE, à coté de RETHEL, au café
de la gare, SONO EN PANNE.
Charles lance un sos à Gellée, chanteur d’Homesick-blues,
« la fourmi n’est pas prêteuse c’est la
son moindre défaut », mais enfin n’ayant rien
à faire ce jour là accompagne avec sa sono POWER
la cigale.
Comme un malheur n’est jamais seul il y a un autre couac
et c’est Gellée qui se retrouve à chanter
à AMAGNE, donc dépannage ‘’ sono-chanteur’’,
je crois que Vanrech était souffrant ce jour là.
POWER- ce matériel était fabriqué à
TOURS par les Ets BOUVIER ‘’-tv-électro ménager
‘’ dont le fils avait un magasin de musique, 10 rue
Condorcet, en face de la gare routière, derrière
l’église ST JACQUES. |
|
Le soul-set c’est du rhytm n’blues -Green Onions-
Soul Fingers - répertoire OTIS REDDING et comme maintenant
ils ont deux chanteurs, on fait SAM AND DAVE et JAMES BROWN,
il y en a un c’est Otis et l’autre c’est
James, ça tourne beaucoup, bien sûr y a du monde
à payer dans cet orchestre et LE TUB CITROEN consomme
pas mal, on les voit dans un autre lieu mythique du rock à
LAON. LE FRANCO BELGE, à coté du pont, ils écument
toutes les salles des fêtes de la région et font
la FOIRE DE REIMS, c’était à cette époque,
à la Patte d’Oie, à coté du cirque
le Manège.
Ils font la première partie de VIGON (voir documents
1 et 2), anecdote le pianiste de Vigon était MICHEL
JONASZ, c’était le 13 avril 1969, il y a 36 ans,
comme le temps passe.
juin 1969 le soul set a la foire
de Reims
|
|
A cette époque les zicos de Reims
trouvaient leurs fringues chez RANDALL, 148 rue de Vesles, LE FER DE
LANCE DE LA MODE. Le patron aidait les groupes en participant aux frais
d’imprimerie d’affiches IMPRIMERIE COULON REIMS.
Le Soul Set n’a pas duré longtemps, on commençait
à écouter, JOHN MAYALL, période blues anglais et
Ten Years After d’Alvin Lee ‘’vu à l’Usine
longtemps après’’ le guitariste qui a dix doigts
à chaque main.
22 mars 1969 Soul set au Vendangeoir Sainte
Hélène à Cumières avec les Mistrals version
RNB-
13 avril 1969 Mailly champagne avec Vigon
10 MAI 1969 Nuit LTE Roosevelt aux Salons Degermann à Reims
24 mai 1969 concert à Nouzonville 08
2 juin 1969 à 21h Podium ORTF ‘’ télévision
‘’ Foire de Reims
LES TITANS
:
Paul Schwab - saxophoniste
Jean-Claude – batteur
Jean-Marie Arbault– guitare et chant
Jean-Paul Bobée (Bob) – guitare
Mike Dale - guitare basse
groupes de Soissons, ayant
vu passé dans ses rangs J-M Arbault avant qu'il ne
rejoigne les libertys. |
les titans en 1963
|
|
les titans en 1965
|
j'ai reçu ce message le 28 mai
2007 du bassiste des titans :
"Je m’appelle Mike Dale. J'était
un soldat anglais à Margival (près de Soissons) entre
1964 et 1965.
J’ai joue de la guitare basse pour
Les Titans pendant cette periode. Par example – chaque samedi
soir à la Guingette de Vailly-sur-Aisne et les dimanches à
St. Quentin
La photo de 1965 que vous mettez sur
l’internet a été prise à Soissons pour
la publicité et je suis entre Paul et Jean-Claude. Donc vous
pouvez imaginer comment j’etais stupéfié de le
trouver sur l’internet.
Je sais que Jean-Claude avait travaillé
dans la magasin Kodak à Soissons et que Paul a déménagé
à Fere en Tardenois. Autrement que cela, j'ai complétement
perdu le contact.
Je vous remercie de toute coeur d’avoir
mis les orchestras du moment sur l’internet - c'était
un moment merveilleux de tout voir."
Quand les Titans se sont dissous, Bob
est parti jouer avec les Loups Blancs à Reims, avec qui Jean-Marie
Arbault joué occasionnellement avant d'intégrer Les
Libertys.
LES VAGABONDS
:
francis lacor nous écrit : "j'ai
retrouvé dans une coupure de presse le nom des Vagabonds
de Reims si mes souvenirs sont bons les Vagabonds jouaient principalement
des reprises des Shadows et l'un de leur membre guitariste etait
Jean Boutrois, le frère d'un des guitariste des Milords
de Fumay qui faisait ses études à la fac de Reims. |
Guy Jaillet m'a fait parvenir cette photo des vagabongs : "de
gauche à droite : André DAZY, Jean BOUTROIS, Gérard
CHABOISSIER, (nom et prénom du bassiste oubliés)
au pied de la scène tout prêt de la batterie, le
chanteur des Vagabonds (nom oublié)" |
Et si ma mémoire est
toujours fidéle le batteur des vagabonds (dont je ne
me souviens plus le nom) a enregistré un disque avec
Ronnie Bird (où va-t-elle) Ronnie Bird qui a fait une
carrière exemplaire notament aux etats-unis. je te
ferais parvenir cet article ou l'on parle des Vagabonds de
Reims et que tu ne dois pas avoir en reference" |
|
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LES VIBRATOS :
formation rythmique.
Jean-Claude Martinval (adresse : cité belle-idée,
Romilly-sur-Seine (Aube). tél : 3-41!)
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WIMPY'S :
James Leclére nous écrit : "en 1969 je me marie
et je quitte les meeterling's pour aller jouer avec les Wimpy's
: accordéon et basse Roger Chenot, accordéon et chant
Daniel Mrozinski(le frére de Claude), Patrice Bonnefoy à
la guitare, Jean Marie Lecourtier à l'orgue et moi-même
à la batterie. Le 16 septembre 1973, nous étions à
VOUZIER pour la soirée de l'UCIA, au retour il m'arrive un
trés grave accident de voiture qui a bien failli me couter
la vie. Je reste deux ans sans jouer dans un groupe, en 1976 l'orchestre
TYPICO RYTHM me contact et je joue avec eux pendant un an (je n'ai
pas de photos à joindre). Le style de musique ne me plaisait
pas trop."
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WITACKERS :
un ami / hello josephine // jusqu'à
la fin du jour / c'est fini (45trs - disque sonotec - 1966)
3 morceaux issus de ce disque sont présents
sur les compilations pirates 33trs ô toi beatnick
et CD psychegaelic et une compilation officielle
33trs génération perdue (une production
du magazine juke box)
|
|
Les Witackers étaient
de Revin : les fréres Francois dont le père tenait
le dancing le Domino à Revin en faisaient partie. Ils
ont enregistré ce disque à peu-près à
la même période que les lords sonics... |
|
selon f.l, des lords sonics : "ces
gars valent le coup d'être connus et reconnus : les Witackers
étaient tout le contraire de nous : nous étions tous mineurs
ou presque à l'époque (21 ans obligent), nos parents à
nous sonics étaient réfractairesà l'idée
que nous jouions du rock alors que les parents des Witackers (alors
les Aiglons) les obligeaient à répéter !!! je voudrais
citer une anecdote pour montrer leur bon coeur et l'amitié de
cette époque : nous devions (les sonics) faire un spectacle à
Armentière dans le nord et avions peu de matériel, en
fait il nous manquait un ampli guitare que nous n'avions pas les moyens
d'acheter ni de louer pour la bonne et simple raison qu'il n'y avait
pas de loueur !! nous sommes montés avec un collégue à
Revin voir les Aiglons-Witackers que nous connaissions (je voudrais
saluer au passage Ange Garcia) et qui nous ont prété gratuitement
(au grand dam de leurs parents et grands-parents) un ampli guitare Davoli
qui a resolu tous nos problèmes alors, encore maintenant merci
aux Witackers en espérant avoir de leurs nouvelle, car c'etait
un super-groupe et ils l'ont prouvé"
Alain Dumont, ex-lionceau
m'a parlé de quelques groupes : "les Cordes d'Argent, les Loups
Blancs, les Mistrals, les Zodiacs ou encore les Libertys. Ces groupes
ont croisé les Lionceaux dans des concours organisés notamment
à la salle des fêtes, rue Gambetta (aujourd'hui le magasin
Ch*mp**n) ou à la Cerisaie (Moon Light). Les musiciens allaient
aussi d'un groupe à l'autre : Bob, le batteur des Lionceaux était
avec les Cordes d'Argent, et Jean-Pierre, le clavier des Lionceaux,
était avec les Loups Blancs. Un groupe de Châlons en Champagne
s'appelait "Bétonneuse boys et les marteaux piqueurs", et son
bassiste, Dan, a rejoint les Lionceaux, comme Bruno, un guitariste solo
qui a quitté "les Ombres" de Laon pour les Lionceaux. C'est vrai
que les Lionceaux étaient les premiers à Reims, et si
d'autres ont suivi, chacun souhaitait rejoindre le groupe "vedette",
surtout après le passage au Golf Drouot (le 1er juin 62)."
LE GOLFE DIABLES
ROUGES DE REIMS :
selon J-P Fauchart : "C'est là que nombre de groupes (les
Libertys notamment) ont fait leurs premiers pas : c'est là que
se recrutaient les fans les plus ardents, c'est là encore que
les orchestres essayaient leur nouveau répertoire, leur nouveau
style. C'était vraiment le temple du yé-yé : le
public y était en effet partisan des rocks les plus braillés,
et pas tellement de la musique. De fait, beaucoup d'orchestres lui doivent
beaucoup."
selon Serge Lhuillier : "au tout début
des années 60, une bande de copains et de copines de 13, 14 ans,
"dans le vent" comme on disait alors cherchait un local pour
organiser des surboums, le dimanche après-midi bien sûr,
car leus parents e les autorisaient pas à sortir le samedi soir.
le patron d'un café de l'avenue de laon (le café "mon
plaisir", dans le quartier trois fontaines) accepta de leur louer
l'arrière salle de son établissement. malheureusement
(ou heureusement pour la suite des évènements), le bistrotier
quelques mois après décida d'installer un billard là
où les jeunes se réunissaient. alors, dominique lesage
et claude moreau, rejoints par jean-claude facchi, jacques jenois, thierry
vinchon, annick callarec (dite sylvie) et tous les autres se mirent
en quête d'un nouvel endroit...ce fut "le select" (aujourd'hui
l'échiquier, puis le versus, avenue jean-jaurès, juste
à côté du cinéma "eden". rapidement
ils s'aperçurent que le batiment spacieux qui pouvait recevoir
200 personnes paraissait démesuré par rapport à
leur petit nombre. ils eurent la bonne idée d'y inviter leurs
camarades d'école. le succès fut immédiat. les
nouveaux venus trouvèrent ça super et le firent savoir
autour d'eux. le golf diable rouge (clin d'oeil au fameux golf drouot
parisien) était né, devenant le lieu mythique de la jeunesse
rémoise. nous étions en 1962. l'année suivante
les patrons du "select" décidèrent d'en faire
un dancing.
pas découragé, la bande du golf repris son baton de pélerin
et émigra à tinqueux, dans u préfabriqué,
à l'endroit de l'actuelle poste. tous les habitués suivirent
et la fête continua...
1964, dernière étape, direction la salle des régates
rémoises, au bord du canal, là où se trouve dorénavant
le palais des congrès. chaque dimanche c'était la ruée,
la cohue. les organisateurs étaient encorepresque tous ceux d'origine.
les disques qu'ils passaient étaient ceux qui plaisaient alors
aux adolescents et adolescentes. un professionnel s'occupait des problèmes
de sonorisation, ce qui était appréciable surtout pour
les groupes qui se produisaient en live chaque semaine : les lionceaux,
les jokers, les loups blancs, les mistrals et autres misfits.
le prix d'entrée était modeste et en plus les minets pouvaient
faire la connaissance de jolies minettes locales et réciproquement
époque bénie, celle du temps des copains et des trentes
glorieuses.
hélas, toutes les aventures ont une fin, même les plus
belles. le golf ferma ses portes en 1965 : la dernière soirée
se déroule en présence d'albert raisner (de la célèbre
émission "âge tendre et tête de bois")
avec le gruope "les lionceaux". comme le chantait sylvie vartan
en parlant de ses anciens flirts : ils vont se marier, je ne les verrai
plus..."
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Tout
renseignement m'intéresse! N'hésitez pas à compléter
mes informations!
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